(BFI) – Dans son dernier rapport de 52 pages sur la politique monétaire de la sous-région, la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) a souligné la bonne performance de la BVMAC.
La Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) continue sa progression, avec une augmentation de 13,5% à 1633,7 milliards de Fcfa en juin 2024 de la capitalisation boursière de l’ensemble des titres cotés contre 1439,3 milliards de FCFA un an auparavant. L’évolution du marché boursier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) est liée, selon la BEAC, aux entrées de cote de nouvelles valeurs et à la hausse de la valeur de certains titres.
L’accroissement de la capitalisation boursière de l’ensemble des titres cotés est accompagné, en effet, de la progression des volumes et des valeurs tant pour les opérations franco, concernant les frais de transactions pris en charge par le vendeur ou l’acheteur selon les termes de l’accord, que pour les nantissements, c’est-à-dire les garanties accordées à un créancier par un débiteur. Malgré ce bilan positif, le marché boursier unifié de la Cémac peine à attirer davantage d’entreprises et à faire face à la concurrence que lui livre le marché des titres publics de la BEAC.
La Banque centrale a également planché sur les transferts des titres sans contrepartie en augmentation, passant de 991 798 titres à 6 041 250 titres échangés au cours de la même période, soit un glissement en valeur de 45,5 milliards à 67,5 milliards de FCFA. D’après la Banque centrale, cette performance du segment des transferts des titres sans contrepartie contraste avec les opérations enregistrées durant la même période sur le marché des actions où seulement 14 ordres de transferts reçus des adhérents, portant sur un volume de 1469 actions, ont été exécutés par le Dépositaire central unique.
Au total, 6 039 831 obligations estimées à 67,4 milliards de FCFA, soit une valeur nominale de 144 milliards de FCFA ont été échangées. Sur ce tableau, les valeurs du Gabon, de la BDEAC, du Cameroun et du Tchad représentent respectivement 47,6%, 26,6%, 25,7% et 0,02% des volumes transigés. Les obligations gabonaises ont été les plus sollicitées avec 66,3% du volume global, devant le Cameroun (18,9%), le Tchad (10%), la BDEAC (4,7%) et le Congo (0,2%).