(BFI) – La directrice générale de l’Association africaine de capital-investissement et de capital-risque (AVCA), Michelle Kathryn Essomé, a annoncé qu’elle quitte son poste. Sa prochaine destination n’est pas connue, mais dans l’immédiat, la Camerounaise dit vouloir passer du temps avec son fils.
La Camerounaise Michelle Kathryn Essomé (photo) a quitté son poste de directrice générale de l’African Private Equity and Venture Capital Association (AVCA) après 9 ans de service, a-t-on appris d’une lettre publiée sur le site internet de cette organisation. « Je tiens à remercier tous ceux qui ont joué un rôle essentiel dans la création, la galvanisation et la construction de l’AVCA au cours des 20 dernières années », a fait savoir la directrice en guise d’au revoir.
Sa nouvelle destination n’est pas connue. Michelle Essomé dit vouloir passer du temps avec son fils. Née au Cameroun en 1968 où elle est peu connue, elle a évolué dans les milieux les plus importants de la banque d’investissement au niveau international, après un parcours dans les meilleures écoles de banque et des finances des Etats-Unis.
Au cours de son mandat, l’AVCA a augmenté à la fois en taille et en termes de services offerts. Aujourd’hui, ses membres sont composés de plus de 150 entreprises qui gèrent plus de 1500 milliards de dollars d’actifs. Son équipe de recherche est l’une des sources les plus consultées en matière d’investissement privé sur le continent, et le nombre de participants à sa conférence annuelle a plus que doublé depuis 2011.
« Beaucoup a été fait : le secteur a démontré sa résilience et a continué de mobiliser des investissements malgré des conditions difficiles, générant un impact et soutenant des millions d’emplois. En outre, le capital-investissement et le capital-risque ont joué un rôle clé dans l’accélération de la croissance de certaines des entreprises les plus prometteuses du continent africain, allant des start-up aux acteurs établis dans divers secteurs, notamment les services financiers, les soins de santé, l’énergie et les télécommunications », a-t-elle fait savoir parlant du bilan du private equity tel qu’elle le perçoit en Afrique.