(BFI) – La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) vient d’annoncer l’approvisionnement des pays de la sous-région en pièces de monnaie de 100, 50 et 25 francs CFA. Cette allocation «permettra de répondre de manière significative aux besoins sans cesse croissants des usagers», a indiqué l’institution monétaire.
Alertée par l’insuffisance de pièces de monnaie dans les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Cemac), la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) a répondu favorablement aux sollicitions des usagers. L’institution monétaire vient d’annoncer l’approvisionnement de ses centres en pièces de monnaie de haute dénomination, telles que les pièces de 100, 50 et 25 FCFA.
Cette allocation qui s’inscrit dans le cadre du plan pluriannuel (de l’augmentation de la proportion des pièces dans la circulation fiduciaire) adopté par la BEAC «permettra de répondre de manière significative aux besoins sans cesse croissants des usagers». Depuis 2019, commerçants et usagers se plaignent périodiquement de la rareté des pièces de monnaie, indispensables pour les courses quotidiennes et les petites transactions. Cette page triste est désormais tournée.
Par ailleurs, dans le but de réaliser une diffusion plus rapide de ces pièces auprès des populations, la BEAC permettra exceptionnellement à ses guichets, «des échanges ordinaires de billets contre pièces aux supermarchés, pharmacies, stations-service, etc.».
Traditionnellement, les canaux de diffusion de ces signes monétaires dans l’économie sont les banques primaires et les comptables publics.
L’institution monétaire a prévenu, cependant, que les pièces de monnaie mises en circulation en zone Cemac, sont destinées «exclusivement à des fins de transactions économiques et financières et non à être utilisés comme jetons dans les machines à sous des salles de jeux de hasard, comme cela a été constaté par endroits». Enfin, pour prévenir toute pénurie de pièces de monnaie, la BEAC a assuré qu’elle continuera à «mettre en circulation les signes monétaires en quantité suffisante».
Omer Kamga