(BFI) – Cette date a été révélée le 24 mars 2025 par le gouverneur de la BEAC. Le Centrafricain Yvon Sana Bangui s’exprimait lors de la conférence de presse de clôture du Comité de politique monétaire de la BEAC, tenu à Malabo, la capitale équato-guinéenne.
Le 5 avril 2025, la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) mettra en circulation la nouvelle gamme de pièces de monnaie. A en croire le gouverneur de la banque centrale des pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et RCA), tous les centres de distribution de la BEAC ont d’ores et déjà été approvisionnés. Après le tour de cinq palais présidentiels de la Cemac pour la présentation des nouvelles pièces aux chefs d’État, apprend-on, il ne reste que le tour du président en exercice de la Cemac (début avril prochain), le chef de l’État centrafricain Faustin Archange Touadéra, avant la mise en circulation de la nouvelle gamme.
« Les métaux et les alliages qui ont été utilisés pour cette nouvelle gamme vont permettre de garantir sa sécurité, par rapport à l’exportation des pièces que nous connaissons dans la zone, en raison de ce que les alliages et les métaux (de la gamme actuelle) ont une valeur marchande beaucoup plus élevée que les pièces elle-mêmes. Nous avons corrigé ce problème et espérons que les nouvelles pièces seront acceptées par les populations, avec cette fois-ci une innovation qui est la pièce de 200 FCFA », a indiqué le gouverneur de la BEAC le 24 février 2025 à la télévision tchadienne. C’était au sortir du palais Toumaï à Ndjamena, où des spécimen de la nouvelle gamme ont été présentés au chef de l’État tchadien.
En effet, depuis quelques années maintenant, les pièces de monnaie se font de plus en plus rares dans la zone Cemac. La faute, selon les autorités monétaires de cette union monétaire, à la naissance de circuits d’exportation de certaines pièces, notamment vers l’Asie, où elles sont fondues et transformées en bijoux.
Pour mettre fin à ces pratiques frauduleuses, la BEAC a décidé de renforcer la sécurité de ces pièces en produisant une nouvelle gamme, fabriquée cette fois-ci à partir des matières premières ne correspond pas à celles utilisées dans l’industrie de la bijouterie.