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La Bdeac envisage investir 1600 milliards de Fcfa pour stimuler l’attractivité en zone Cemac

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Le secteur privé africain occupe 80 % de la valeur totale de la production, deux tiers des investissements et recrute 90 % de la population active au sein de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). D’ici à 2040, les gouvernements africains aspirent à ce que les échanges intra-africains représentent 26% de leurs opérations commerciales. Dans ce contexte, les entreprises privées représentent un véritable catalyseur du développement durable sur le continent, et principalement en Afrique centrale. 

Selon Jean Paul Megne Ekogha, Vice-président de la Bdeac, “Il faudrait que l’Afrique soit déjà assez forte. C’est pourquoi la Zone de libre-échange continentale africaine est importante à bâtir. Il faudrait qu’au niveau de chaque sous-région en Afrique centrale, nous puissions consolider nos économies, qu’on puisse avoir une force commune pour bâtir cet ensemble”. 

Dans son programme économique sous-régional baptisé Azobe 2024-2027, la Banque de développement de l’Afrique centrale reconnaît l’importance de l’amélioration du facteur qualité pour la compétitivité des produits locaux. Au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, seuls 30% des pays disposent d’une infrastructure qualité en conformité avec les exigences retenues dans le cadre de la politique qualité africaine, indiquent des experts. La BDEAC s’engage à capitaliser 1600 milliards de Fcfa en cinq ans pour booster l’attractivité de l’espace communautaire.

Nous sommes en train de bâtir et ce, depuis 2011, ce qu’on a appelé le Programme économique régional avec plusieurs phases. Nous sommes aujourd’hui à la troisième phase de ce programme…et il y a un pilier sur la mobilisation des ressources pour drainer en Afrique centrale, près de 1600 milliards de Fcfa de ressources en trésorerie” a conclut le responsable de l’institution.

La croissance dans la région de la CEMAC a ralenti à 1,7% en 2023, contre 3,1% en 2022, selon la Banque mondiale. La BDEAC mise sur l’exploitation des ressources naturelles, le tourisme ou encore le secteur des services pour un secteur privé plus dynamique.

Avec Africa24

Rédaction
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