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La BAD s’engage dans la prévention d’une crise alimentaire en Afrique

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(BFI) – La Banque africaine de développement s’engage à hauteur de 1,5 milliard de dollars pour prévenir une crise alimentaire en Afrique. Il s’agit d’une facilité africaine de production alimentaire d’urgence. Cette dotation s’inscrit dans le contexte de la crise économique actuelle.

1,5 milliard de dollars, c’est le montant que la BAD va allouer à des agriculteurs africains dans le but de mieux prévenir la crise alimentaire sur le continent. Ces fonds iront à 20 millions d’agriculteurs africains, qui recevront des semences certifiées, des engrais et des technologies pour produire rapidement 38 millions de tonnes de denrées alimentaires, soit 11 millions de tonnes de blé, 18 millions de tonnes de maïs, 6 millions de tonnes de riz et 2,5 millions de tonnes de soja.

“L’aide alimentaire ne peut pas nourrir l’Afrique. L’Afrique n’a pas besoin de demander l’aumône. L’Afrique a besoin de semences agricoles et de moissonneuses mécaniques pour récolter les denrées alimentaires produites en abondance localement. L’Afrique se nourrira par elle-même avec fierté, car il n’y a aucune dignité à mendier de la nourriture.” Indique Akinwumi ADESINA, Président de la BAD

Selon l’institution financière, la perturbation des approvisionnements alimentaires a occasionné une pénurie de 30 millions de tonnes de denrées alimentaires, en particulier de blé, de maïs et de soja en Afrique. 

L’ingénieur agroéconomiste, Brou Jérémie KOUADIO dévoile “ C’est une très belle initiative à saluer. Et donc pour moi cette facilité africaine de production alimentaire d’urgence est un élément important. S’ils arrivent à mobiliser ce financement auprès des États-Unis, ça viendra apporter un boom pour les secteurs agricoles de plusieurs pays. Ce financement, s’il est orienté vers la recherche ou l’acquisition de variétés, beaucoup plus adapté non seulement à la variabilité climatique, mais beaucoup productive. En gros c’est un plan qui est assez ambitieux et qui permettra véritablement de pouvoir accroître la capacité de résilience de bon nombre de pays africains.

La hausse du prix du blé, des engrais a causé un déficit en Afrique, qui s’il n’est pas comblé, pourrait faire chuter la production alimentaire africaine d’au moins 20 % et faire perdre au continent plus de 11 milliards de dollars en valeur de production alimentaire.

Rédaction
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