(BFI) – La Caisse des dépôts et consignations du Bénin (CDC Bénin) et la Banque nationale d’investissement en Côte d’Ivoire (BNI) seront les premières institutions publiques africaines à bénéficier des premières facilités de financement vert de la Banque verte africaine, que la Banque africaine de développement (BAD) s’apprête à déployer.
Rappelons qu’en novembre dernier, la BAD a lancé l’initiative de la Banque verte africaine en soutien à la mise en œuvre des contributions déterminées au niveau national (CDN) des pays africains qui restent confrontés à d’importants défis pour financer leur transition climatique. Alors que les besoins d’investissement résultant des contributions déterminées au niveau national sont estimés à $ 2 800 milliards d’ici à 2030, les fonds investis sur le continent ne représentent qu’une infime part des flux mondiaux de financement vert, et la part couverte par le secteur privé reste limitée.
L’initiative de la Banque verte africaine a été conçue dans le cadre de mesures visant à faciliter l’accès au financement mondial, qui passerait de 3 % actuellement à 10 % par an d’ici à 2030.
L’initiative a été lancée suite à une évaluation menée par la BAD et des Fonds d’investissement climatiques dans six pays africains dont le Bénin et le Ghana. L’évaluation a révélé que les banques vertes ont un potentiel important pour attirer de nouvelles sources de fonds lorsqu’elles soutiennent un développement à faible émission de carbone et résilient aux changements climatiques par le biais de capitaux mixtes et de la mobilisation d’investissements privés locaux pour des investissements verts en Afrique.
Les fonds d’investissement climatiques, Action climatique en Afrique du Canada, le Green Bank Network et la société européenne de gestion d’actifs Amundi, soutiennent l’initiative.