(BFI) – Kribi Conteneurs Terminal (KCT), le concessionnaire du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi, annonce la mise en place d’un service de paiement électronique de ses factures. « Cette nouvelle solution, développée en partenariat avec le guichet unique des opérations du Commerce extérieur (Guce), sera pleinement opérationnelle dès le 13 novembre 2023 à travers les agrégateurs de paiement Afrikpay et Maviance », indique le concessionnaire.
KCT précise que cette dématérialisation des règlements complète les canaux de paiement de factures existantes (paiement au guichet KCT, versement d’espèces à la banque, virements bancaires) et offre aux opérateurs la possibilité de régler leurs factures sans avoir à se déplacer dans ses locaux situés dans la ville de Kribi.
La mise en place du paiement électronique, selon le journal EcoMatin, intervient dans un contexte où la capacité du terminal à conteneur devrait tripler d’ici le 1er semestre 2024. A cet horizon, la place portuaire sera à sa deuxième phase de développement. Ce qui passe par l’aménagement d’un nouveau quai de 715 mètres, d’un terre-plein de plus de 30 hectares, et par l’acquisition de 5 nouveaux portiques de quai et de 15 portiques de parc, soit au total 20 portiques tous types confondus. Avec ses investissements, renseigne KCT, le port de Kribi sera ainsi en mesure de tripler les capacités du terminal à conteneurs pour atteindre le seuil du million de conteneurs manutentionnés (EVP) et de confirmer son statut de hub de référence au service de l’économie du Cameroun et de la sous-région.
Mis en service en mars 2018, le port en eau profonde de Kribi, qui revendique le plus grand tirant d’eau sur la côte ouest-africaine (16 mètres), dispose actuellement de deux terminaux. Un terminal à conteneurs de 350 mètres de long, et un terminal polyvalent concédé au Philippin ICTSI. Avec 500 hectares d’espaces déjà aménagés, le port de Kribi dispose d’une plateforme pour les industriels investis dans la production (cimenterie, minoterie…) et la transformation locales (coton, cacao, noix de cajou…). Les entrepôts logistiques du complexe industrialo-portuaire sont par ailleurs fonctionnels.