(BFI) – Ce partenariat, dans lequel chaque compagnie conservera sa personnalité morale et pourra poursuivre des coopérations commerciales avec d’autres transporteurs, s’inscrit en droite ligne de la mise en œuvre de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).
Cette joint-venture a, entre autres, l’avantage d’ouvrir aux deux entreprises de nouvelles opportunités de trafic de passagers comme de fret et constitue un facteur susceptible de stimuler la croissance de plusieurs secteurs économiques des deux pays.
Selon le président de la SAA, c’est un partenariat qui « permettra d’améliorer la viabilité financière des deux compagnies aériennes en créant la connexion de transport aérien la plus formidable d’Afrique en bénéficiant d’au moins deux hubs attractifs à Johannesburg et Nairobi. Cela enflammera les circuits touristiques du Kenya et de l’Afrique du Sud, qui représentent une part importante du PIB des pays respectifs ».
La SAA, repêchée de la faillite grâce à un plan de sauvetage, et la KQ, qui est également en difficulté financière, voient dans cette joint-venture une opportunité majeure pour mieux se relancer et tenir bon dans le ciel africain où la concurrence s’accentue de plus en plus.