(BFI) – Intégrité, engagement envers l’excellence et passion pour la durabilité sont les véritables véhicules de la vie professionnelle d’Aimé Djikoloum Guessimbaye, Expert bancaire et judiciaire près la Cour d’Appel de N’Djamena avec plus de 16 ans d’expérience probante dans le secteur bancaire.
Diplômé de HEC Paris au Global Executive Master in Management option Strategic Management, Diplômé de l’École Supérieure des Banques de Paris-Nanterre (ITB), il est aussi titulaire d’une Maîtrise en Compatibilité et Finance et certifié en Finance durable chez HEC Paris-IFC pour les obligations vertes. Il fait preuve de solides assises dans plusieurs domaines clés du secteur financier. Et aujourd’hui Aimé Guessimbaye est Associé Gérant de Guess Consulting And Investment Capital et agit en qualité de Directeur Général agrée par la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF). Dans cette interview exclusive à Business & Finance international, le manager jette un regard positif sur le marché financier de la sous-région où il ambitionne de se positionner non seulement comme acteur innovant, offrant des solutions adaptées mais surtout en proposant des solutions sur mesure et en ciblant des niches inexploitées, telles que le financement des PME et la mobilisation des capitaux pour des projets d’impact durable.
BFI – Il y a quelques jours, vous annonciez le quitus de la Cosumaf de faire de vous, le Directeur général de Guess Consulting & Invesment Capital, qu’est-ce que cela représente pour vous ?
ADG – Le quitus de la COSUMAF est une reconnaissance institutionnelle majeure qui consacre notre conformité et notre engagement dans le respect des standards financiers régionaux. Cela marque une étape clé dans la crédibilité et la visibilité de GCIC, renforçant notre capacité à accompagner efficacement les investisseurs au Tchad et dans la sous-région CEMAC globalement.
BFI – Comment peut-on présenter le cabinet GCIC aujourd’hui sur le marché financier sous régional ?
ADG – Guess Consulting & Investment Capital se positionne comme un acteur innovant, offrant des solutions adaptées au contexte CEMAC, notamment dans le conseil en investissement financier structurant et les services d’expertise bancaire. Avec une vision centrée sur la transformation économique, nous intégrons une approche locale et des standards internationaux. Il faut noter que GCIC est le 1er Cabinet agrée au Tchad comme Conseiller en Investissement Financier. Ceci est un symbole fort pour la jeunesse tchadienne et un signal important pour le marché financier.
BFI – L’Afrique centrale présente un environnement très concurrentiel dans l’industrie de la finance, qu’est-ce que Guess Consulting & Invesment Capital apporte de nouveau pour mieux se positionner sur ce marché ?
ADG – Nous misons sur une expertise pointue en structuration financière et des solutions personnalisées, tout en exploitant des outils numériques pour un meilleur accès aux opportunités. GCIC se distingue par son approche proactive pour mobiliser des capitaux et faciliter l’investissement dans des secteurs stratégiques avec un large réseau de partenaires financiers clés et de consultants.
BFI – Vous êtes-vous déjà engagé dans quelques opérations sur le marché ? quelles sont-elles et quels en sont les résultats ?
ADG – Oui, nous avons initié des partenariats dans les secteurs des énergies renouvelables et des infrastructures, avec des projets totalisant plus de 5 milliards de FCFA. Ces initiatives renforcent notre crédibilité et notre impact sur le développement économique régional.
BFI – A la faveur de la semaine internationale de l’investisseur Cemac 2024 (SIIC) tenue du 19 au 22 novembre dernier à Yaoundé, les acteurs du marché ont ouverts les échanges pour explorer les opportunités de la finance digitale dans l’accroissement de la capitalisation boursière en zone Cemac. Que pensez-vous de cette réflexion ?
ADG – La finance digitale représente une opportunité stratégique pour accroître la capitalisation boursière et démocratiser l’accès aux marchés financiers. Cependant, sa mise en œuvre nécessite une régulation adaptée et une sensibilisation accrue des acteurs locaux.
BFI – Précédemment acteur du secteur bancaire, quel regard portez-vous sur le marché financier sous régional ? Est-il conforme aux attentes des investisseurs ou existe- t-il encore de choses à améliorer ?
ADG – Bien que prometteur, le marché reste marqué par une faible liquidité et une participation limitée des acteurs locaux. L’amélioration des infrastructures boursières et une meilleure éducation financière des investisseurs sont cruciales pour son développement au regard du potentiel.
BFI – Vous arrivez dans un marché qui compte plus d’une vingtaine d’acteurs établis dans la sous-région parmi lesquelles des multinationales fortement représentées, quelles sont les ambitions de Guess Consulting & Invesment Capital ?
ADG – Une vingtaine d’acteurs dites-vous mais dont un seul au Tchad avant notre arrivée. Ceci ne pouvait plus perdurer quand on connait le potentiel du marché tchadien inexploité jusqu’ici. A partir du Tchad, nous visons à devenir un catalyseur de croissance régionale en proposant des solutions sur mesure et en ciblant des niches inexploitées, telles que le financement des PME et la mobilisation des capitaux pour des projets d’impact durable. Nous appuyant bien sûr sur la finance digitale comme maillon fort de notre architecture de valeur.
Interview réalisée par Bertrand ABEGOUMEGNE
Bravo 🙏🙏🙏🇷🇴
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