(BFI) – Le transport interurbain est fortement perturbé au Niger, freinant sérieusement le secteur des agences de voyages, depuis la mise en place des mesures de restrictions visant à contenir la propagation de la pandémie de coronavirus (Covid-19). Réuni en Conseil des ministres, le 27 mars, le gouvernement a pris plusieurs mesures d’accompagnement, dont des allégements fiscaux au bénéfice des agences de voyages.
Ainsi, il a été décidé, dans le cadre de la gestion des impacts socioéconomiques du Covid-19, de la « suspension des poursuites en matière de recouvrement des impôts et taxes pendant trois (3) mois, soit jusqu’au 30 juin 2020 pour les agences de voyages ».
A la suite de la détection du premier cas d’infection au covid-19 dans le pays, les autorités nigériennes avaient procédé, le 21 mars, à la fermeture des autogares et à la suspension des transports terrestres. Une décision d’urgence sanitaire qui entraîne depuis lors un manque à gagner considérable pour les agences de voyages.
Notons que des mesures similaires d’allégements fiscaux ont également été prises au bénéfice des bars et débits de boissons, du secteur des sports et loisirs, et du secteur de l’hôtellerie. A ce jour, le Niger enregistre 18 cas d’infections au Covid-19 dont 1 décès.
Placide Onguéné