(BFI) – Malgré sa quatrième position dans le classement mondial des pays producteurs de caoutchouc, « la Côte n’influe nullement sur le cours de cette matière première », a rappelé jeudi dernier le directeur général du Conseil hévéa-palmier à huile, Edmond Coulibaly, à l’occasion de la conférence organisée par l’Association des jeunes agriculteurs modernes hévéicoles de Côte d’Ivoire.
« Les coûts auxquels vous produisez le caoutchouc ont changé, ceux de la transformation ont changé, ainsi que le prix d’achat et le marché en général a également changé », a-t-il dit selon un communiqué officiel. D’où la mise en place ce mois-ci du nouveau mécanisme provisoire de prix qui fixe désormais le prix d’achat des fonds de tasses aux producteurs à 63% du prix international au lieu de 61% auparavant.
Au cours de sa conférence, Edmond Coulibaly s’est aussi appesanti sur la fiscalité dans la filière hévéa. « Elle était de 2,5 au départ avant de passer à 1,5 jusqu’en 2020 », a-t-il relevé avant d’affirmer que « contrairement aux producteurs des autres filières agricoles, les planteurs de la filière hévéa-palmier à huile, étaient directement taxés ». « L’Etat a donc, décidé d’harmoniser la fiscalité dans le secteur agricole, pour permettre à la filière hévéa-palmier à huile de continuer sa marche », a-t-il réaffirmé.
Tout en exhortant ses interlocuteurs à mettre l’accent sur la qualité de leurs productions afin que le Conseil hévéa-palmier à huile puisse les défendre, Edmond Coulibaly les a rassurés sur le fait que chaque producteur de caoutchouc sera rémunéré en fonction de sa contribution, indique le communiqué officiel.