(BFI) – En Côte d’Ivoire, les acteurs ivoiriens sur le segment de la commercialisation du cacao sont aux prises depuis plusieurs années avec des défis majeurs. Entre la faible capacité financière et une forte concurrence de la part des multinationales, ceux-ci cherchent encore leur place.
Dans un communiqué publié le lundi 20 février dernier, le régulateur a indiqué que la disponibilité en fèves sur le terrain était à même de permettre aux acteurs locaux d’acquérir les volumes souhaités.
Dix jours plus tôt, ceux-ci avaient en effet signalé des difficultés à obtenir du cacao sur le terrain en raison de la rude concurrence des sociétés transnationales et avaient estimé avoir besoin de 150 000 tonnes de la matière première pour couvrir leurs contrats.
Si le CCC reconnaît que les flux de cacao vers les débouchés d’exportation ont baissé, l’organisme public souligne toutefois que le « volume global réceptionné permet aux différents opérateurs de couvrir leurs contrats ».
« Le Conseil du Café-Cacao tient à rassurer et à informer tous les acteurs de la chaîne de valeur du secteur cacao que tout est mis en œuvre pour faciliter l’approvisionnement des exportateurs en fèves et écarter tout risque de défaut. Pour permettre aux exportateurs d’honorer leurs contrats, nous prendrons les mesures nécessaires pour limiter tous les exportateurs qui seront à l’équilibre, afin que ceux qui ne le sont pas aient la possibilité de s’approvisionner », ajoutent les autorités.
Si cette sortie du régulateur devrait amener un peu de plus de calme chez les négociants locaux, certains observateurs attendent de voir l’évolution de la situation au niveau des acteurs, d’ici la fin mars, date de clôture de la campagne principale et qui marque le début de la petite traite.
Elise Nguélé
