(BFI) – Proparco, qui a pour premier actionnaire l’Agence française de développement (AFD) avec 79,76 %, a publié mardi 16 mai dernier son rapport d’impact et ses chiffres clés pour l’année 2022. Dans ces documents, l’institution en charge du financement du secteur privé dans les pays émergents affirme avoir engagé un montant global de 1 024 millions d’euros en Afrique, ce qui représente 45 % de ses investissements.
Dans la région qui a été la principale bénéficiaire de ses financements, Proparco a axés notamment ses appuis aux acteurs privés dans tous les secteur d’activités avec l’objectif de contribuer à un développement économique durable et résiliant à travers divers mécanismes. Le Fonds ARAF, par exemple, a été financé via la facilité FISEA du groupe AFD, soutient les startups locales innovantes dans la lutte contre le changement climatique et pour la sécurité alimentaire. Ce fonds permet d’améliorer les conditions de vie et la résilience climatique des petits exploitants agricoles, en Afrique de l’Est et de l’Ouest.
En outre, à travers l’initiative Choose Africa, lancée par le Groupe AFD en 2019, l’institution annonce avoir financé les entrepreneurs, TPE et PME africaines à hauteur de 3,5 milliards d’euros d’engagement sur la période 2018 – 2022, au bénéfice de 40.000 entreprises et plusieurs centaines de milliers de micro entrepreneurs. Des financements qui soutiennent 2 millions d’emplois directes et indirects.
Plus globalement, sur les 2,3 milliards d’euros engagés dans plus de 115 pays, 1,6 milliard ont été accordés sous forme de prêts, 334 millions sous forme de participation et 274 millions d’euros sous forme de garantie, entre autres. Et par secteur d’activité, 55% de fonds ont été orientés au bénéfice des TPE/PME et au renforcement des systèmes financiers, quand 18% ont concerné les infrastructures, 18% le financement des entreprises de taille intermédiaire et les grandes entreprises et 10% le financement des fonds propres.
Si les engagements de Proparco ont regressé en Afrique en 2022, ils ont par contre progressé en Asie (passant de 387 millions d’euros en 2021 à 396 millions d’euros en 2022) et au Moyen-Orient (passant de 204 millions d’euros en 2021 à 214 millions d’euros en 2022).
