(BFI) – L’institution financière africaine a déployé plus de 10 milliards de dollars pour le développement d’infrastructures de production d’énergie propre sur le continent depuis 2007. Il existe de réelles opportunités pour l’Afrique dans le secteur des énergies vertes dérivées du gaz, du cobalt et du lithium notamment. La chaîne de valeur des batteries électriques représente un marché mondial de 1,7 milliard de dollars.
L’Africa Finance Corporation célèbre son 15ème anniversaire, occasion de mettre en lumière le financement de la transition énergétique en Afrique. L’institution financière panafricaine a déployé plus de 10 milliards de dollars pour le développement d’infrastructures de production d’énergie propre sur le continent depuis 2007.
“En 2022, nous avons également vu des opportunités pour le continent africain en particulier dans le domaine de l’énergie et de la transition verte. Tout cela exige de notre part de déployer des efforts pour assurer le développement et la transition énergétique au bénéfice de tous les citoyens” revèle Samaila ZUBAIRU, Directeur général de l’Africa Finance Corporation.
Il existe pour l’Afrique, de véritables opportunités dans le secteur des énergies vertes dérivées du gaz, du cobalt et du lithium notamment. La chaîne de valeur des batteries électriques représente un marché d’1,7 milliard de dollars dans le monde. Les produire localement en République démocratique du Congo, principal producteur de cobalt sur le continent présente des avantages tant sur la baisse des coûts de production que sur la création des emplois.
Pour Vera SONGWE, Secrétaire Exécutive UNECA “Il reviendrait à 30% moins cher de produire des batteries électriques au Congo par rapport aux Etats-Unis ou à la Chine. Nous nous demandons donc pourquoi nous ne le ferions pas, étant donné que nous disposons de la matière première.”
L’intégration des projets de transition énergétique est l’un des principaux défis actuels de l’Afrique. Selon l’Africa Finance Corporation, les grands développeurs d’énergies renouvelables voient l’Afrique comme un marché fragmenté où ils ne peuvent pas construire un projet à actif unique de 500 mégawatts. Pourtant, le continent a besoin d’un investissement annuel de 70 milliards de dollars jusqu’en 2030 pour financer la transition vers une énergie propre.