(BFI) – Dans un communiqué conjointement signé d’Eco.business et Oragroup, le groupe bancaire panafricain basé à Lomé annonce avoir bénéficier de 15 millions d’Euro chez le Fonds européen Eco.business, sous forme de prêt, pour financer des industries agro-alimentaires d’Afrique subsaharienne, titulaire de certifications volontaires de durabilité.
Selon Eco.business, « Cet investissement permettra de promouvoir des pratiques de production et de consommation durables parmi les agro-industries de la région. » Ces ressousrces devraient notamment être investies dans les 12 pays d’Afrique occidentale et centrale où opère le réseau bancaire, avec un accent sur les ODD 2 (Faim « Zéro »), ODD 8 (Travail décent et croissance économique), ODD 12 (Consommation et production responsables), ODD 13 (Lutte contre le changement climatique), et ODD 15 (Vie terrestre), des Nations Unies.
« Nous sommes ravis de notre nouveau partenariat avec Oragroup, qui permet au fonds de s’étendre davantage en Afrique subsaharienne. Ensemble, nous sommes convaincus de pouvoir aider les entreprises certifiées à mettre en œuvre des pratiques durables, garantissant ainsi la compétitivité à long terme du secteur agro-industriel dans la région. », s’est réjoui Dr Jens Mackensen, président du Conseil d’administration du Fonds eco.business.
Pour Ferdinand Ngon Kemoum, directeur général d’Oragroup, « ce prêt senior de 15 millions d’euros nous permettra d’accroître le soutien à nos clients dans le secteur de l’agro-industrie qui, nous le savons, peut être le terreau de la prospérité africaine. »
Le Fonds eco.business a été lancé par la Banque allemande KfW (Banque de développement), et la Conservation International, avec le soutien financier du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), avec pour mission de promouvoir les pratiques commerciales et de consommation qui contribuent à la conservation de la biodiversité, à l’utilisation durable des ressources naturelles à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à ses impacts en Amérique latine, dans les Caraïbes et en Afrique subsaharienne.
Sa section dédiée à l’Afrique subsaharienne a été lancée en 2020, avec un financement initial du BMZ.
Omer Kamga