(BFI) – Le 15 septembre dernier, la localité d’Amban, dans la région du Sud Cameroun, a acuielli une rencontre des membres du comité de pilotage du programme de développement intégré de la zone des trois frontières.
La zone des trois frontières Cameroun – Gabon – Guinée équatoriale était au cœur d’une réunion présidée par le gouverneur de la région du Sud, Félix Nguélé Nguélé, jeudi 15 septembre 2022. L’administrateur civil s’est montré très soucieux du bon démarrage du développement intégré de ladite zone. Il en ressort que les travaux envisagés au sujet du programme intégré de la zone des trois frontières (PDIZTF) portent sur la construction et/ou l’aménagement des infrastructures et des industries.
Au total, plus de 10 domaines tels que les voix de communication, la santé, l’éducation et l’agriculture seront impactés par ledit projet.
Sur les retombées du programme, les trois Etats escomptent la mise à profit des proximités insuffisamment exploitées pour le développement des chaines de valeurs et l’amélioration des conditions de vie des populations, à travers l’accès aux emplois décents et aux infrastructures de base
Pour les participants à la rencontre d’Ambam, venus du Cameroun, du Gabon et de la Guinée équatoriale, il est question de mener à bien ce programme. Objectifs : améliorer les conditions de vie des populations dans une perspective d’intégration sous-régionale et de densifier les échanges commerciaux et culturels transfrontaliers, dans le respect de leurs intérêts nationaux respectifs.
Selon Félix Nguélé Nguélé, ce programme a du plomb dans l’aile. Il tarde à se concrétiser à cause de l’absence de financement des projets structurants identifiés, tel que la mise sur pied du port sec d’Ebibeyim en Guinée équatorial. « Nous avons arrêté le budget à 257 millions de FCFA. Mais la grande difficulté reste la mobilisation des ressources. Et, le programme est toujours en attente du document de base soumis à l’approbation de la Cemac », va-t-il préciser.
La concertation d’Ambam a été l’occasion, pour les membres du comité de pilotage, d’évaluer les activités de l’année écoulée pour se projeter à posant des balises du futur, comme le précise André Mballa, coordonnateur du comité de pilotage du PDIZTF.
Elise Nguélé