(BFI) – La Société nationale des hydrocarbures (SNH) du Cameroun et la franco-britannique Perenco renégocient les contrats d’association sur les champs pétrolifères Moudi et Ebome. Ces conventions qui expirent en 2021 seront converties en contrats de partage de production, conformément au code pétrolier.
Dans la perspective d’établir de nouveaux types de contrats en 2021, plusieurs réunions ont eu lieu entre le 25 février et le 19 mai 2020 entre la Société nationale des hydrocarbures (SNH) du Cameroun et le franco-britannique Perenco, nous apprend Investir au Cameroun.
« La délégation Perenco, conduite par son PDG, Adrien Broche, s’est entretenue avec les membres du Comité permanent de négociation des contrats pétroliers et gaziers, sur les modalités de conversion des conventions d’établissement et des contrats d’association pour les champs Moudi et Ebome », révèle la SNH. La société précise que les contrats jadis signés entre les parties, en vertu des lois de 1964, expirent en 2021. Dès l’année prochaine, lesdits contrats doivent être convertis en contrats de partage de production (PSC), conformément aux dispositions du code pétrolier camerounais.
Cette conversion sera un peu à l’image du partenariat qui lie les deux parties sur le champ « Moabi » depuis une autorisation présidentielle signée le 8 janvier 2019. Selon ladite autorisation, Perenco y obtient une part de 75% et la SNH, 25%. Ceci pour une période fixée à 20 ans. A la demande de la société concernée, cette autorisation peut être renouvelée une seule fois, pour une période de 10 ans.
En matière d’obligations, Perenco, dans le cadre de l’autorisation exclusive d’exploitation « Moabi », doit mettre chaque année civile à la disposition de l’Etat, 150 000 dollars (environ 86 millions FCFA) pendant les phases de développement et d’exploitation pour la formation professionnelle, dans le domaine pétrolier, de ressortissants camerounais de toutes qualifications, ne faisant pas partie de son personnel.
Bouba Yankréo