(BFI) – Déclaration du directeur du Port autonome de Douala, mardi dernier, au cours de la réquisition du personnel anciennement employé par Dit.
Une aire nouvelle souffre sur le Port autonome de Douala. Le terminal à conteneurs est désormais sous la gestion effective de l’Etat du Cameroun via une régie. En clair, le Port autonome de Douala, contrôle pour l’heure les biens matériels et immatériels de Dit. Ce 31 décembre 2019, l’on procède à la réquisition de ces ressources. C’est Cyrus Ngo’o, le directeur du port de Douala qui mène l’opération. Dans cette mouvance de mutation, il appelle le personnel à se mettre résolument au travail.
« Ceux à qui nous avons confié ce terminal pendant 15 ans estiment qu’ils ne doivent pas partir, mais nous nous estimons qu’un contrat a un début et une fin. Ils ne veulent pas qu’on choisisse un nouvel opérateur. Il n’y a pas de problème, mais la responsabilité de l’Etat du Cameroun c’est que l’économie fonctionne et pour cela, il faut que notre Port fonctionne ». Déclare le directeur du Port autonome de Douala.
Terminal investment limited
Cyrus Ngo’o, cite indirectement la filiale du groupe Bolloré (Dit), qui depuis, manœuvre pour l’annulation de la procédure d’appel d’offre. Justement en 2019, le Port autonome de Douala lance une procédure d’appel d’offre qui se débouche par la concession de cet espace au Terminal investment limited (Til). C’est une entreprise Suisse. Répondant à la plainte de Dit, le tribunal administratif de Douala, juge illégale toute la procédure d’attribution. Le Port choisit alors l’option de la régie.
Ce qui ne ramène pas la paix chez les protagonistes. Par rapport à la réquisition de son matériel, Dit parle d’une opération sous contrainte. Les biens que réquisitionne le Port de Douala, sont à la disposition de la Régie délégué (Rtc), qui gère désormais le Terminal à conteneurs. Ceci, pour une durée d’un an renouvelable.