(BFI) – Au Cameroun, la 15ème session du Comité d’Orientation et de Suivi du C2D (Contrat de Désendettement et de Développement) s’est tenue le 5 mai dernier à Yaoundé, révélant des avancées significatives dans la mise en œuvre de projets clés. Ces projets financés par le C2D visent à améliorer la vie quotidienne des populations camerounaises et à stimuler le développement du pays.
Les travaux présidés par le ministre des Finances, Louis-Paul Motaze, ont connu une participation massive des partenaires à ce programme né de la coopération franco-camerounaise. Il en est ainsi de l’ambassadeur de France au Cameroun, Thierry Marchand, co-président du Programme, pour qui c’était la première réunion du genre.
Présenté comme un outil innovant de coopération entre les deux pays, le C2D, est un programme qui contribue à travers diverses réalisations, au développement du Cameroun depuis le 22 juin 2006, date de la signature du premier C2D. Après une exécution jugée satisfaisante, ce projet a ouvert la porte à la signature d’un deuxième le 11 juillet 2011 avec pour objectif, l’extension sur l’ensemble du territoire national des activités entamées. L’actuel et troisième C2D, dit de maturité, pressenti comme étant le dernier, a été signé le 30 juin 2016 pour une durée de huit (08) ans, avec une enveloppe plus consistante et une partie du montant allouée à l’appui budgétaire sectoriel comme innovation majeure.
Des réalisations satisfaisantes
Dix-sept ans après son lancement donc, les réalisations issues de ce Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) sont appréciées aussi bien par les bénéficiaires que par les autorités. C’est dans ce sens que le ministre des Finances a relevé que les choses vont de mieux en mieux sur le terrain.
Les maires également ont salué l’apport des volets capitales régionales et urbaines. « Il y a également le volet santé à travers notamment les chèques santé qui permettent aux femmes avec 6 000 fcfa seulement, de bénéficier de consultations prénatales pour des dépenses qui peuvent dépasser 60 000 fcfa », a ajouté le ministre Motaze. Le ministre des Finances qui a aussi salué dans le même élan les bénéfices engrangés en matière de sécurité alimentaire.
Des défis à relever
Pour l’ambassadeur de France au Cameroun, les prochains défis à relever s’organisent autour de deux axes principaux. D’un côté le souci de pérennisation afin que ces C2D ne soient en fait qu’une rampe de lancement pour la poursuite des actions qui ont été conduites et qui ne devront pas s’arrêter à la fin du C2D, et de l’autre, la recherche de la visibilité « de façon à ce qu’on puisse, partout où ce sera possible, montrer ce qui a été fait et les objectifs sous-jacents de ce programme », relèvera Thierry Marchand.
L’ambassadeur de France a enfin profité de l’occasion pour faire savoir que le C2D a pour ambition de changer la vie quotidienne des gens partout sur le territoire camerounais, préparer l’avenir des enfants pour le Cameroun de demain et enfin, démontrer « l’extraordinaire » qualité des relations qui existent entre la France et le Cameroun. Avec le soutien de ses partenaires et la synergie renforcée entre les différents acteurs, le Cameroun semble sur la voie d’un avenir meilleur et plus prospère.
