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Comment booster la sécurité alimentaire au Cameroun

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(BFI) – Le secteur agricole camerounais est dominé par de petites exploitations féminines, responsables de 80% de la production alimentaire et de 60% de la production de cultures commerciales. Seulement l’accès des femmes aux ressources productives est limité et elles sont donc moins productives que les hommes. Pour améliorer la productivité rurale et partant la sécurité alimentaire, une étude a été réalisée pour identifier les difficultés et apporter des solutions à cette problématique.

Les résultats de cette étude portée par le Centre d’analyse et de recherche sur les politiques économiques et sociales du Cameroun (Camercap-Parc) en partenariat avec le réseau de recherche canadien Partnership For Economic Policy et l’université de Yaoundé II ont été présentés vendredi dernier à Yaoundé au cours d’un séminaire national sur le thème : « Cibler les désavantages structurels des agricultrices pour améliorer la productivité rurale et la sécurité alimentaire au Cameroun ».

Si l’on veut améliorer la productivité, il est concrètement question d’après le Pr. Ousmanou Njikam, enseignant à la faculté de sciences économiques de l’UYII de réduire le coût des engrais en les subventionnant par exemple ou alors en augmentant leur production.

Il faut aussi améliorer le niveau d’éducation et l’expérience agricole des femmes et de leur permettre d’avoir accès aux terres cultivées. L’autre action à mener selon les experts, c’est notamment combler l’écart entre les deux sexes pour améliorer durablement le rendement des cultures. A cet effet, l’on a indiqué que le gouvernement avait déjà introduit diverses politiques visant à promouvoir l’égalité des sexes dans l’agriculture.

Cependant, l’écart entre les deux sexes persiste. Pour améliorer la productivité, il est aussi indispensable de mieux cibler les communautés notamment celles qui sont vraiment concernées par l’agriculture afin de leur offrir des engrais. Les filières concernées par cette étude sont notamment, le riz, l’arachide, le maïs et le haricot (à cause notamment de la disponibilité des données). Les experts indiquent également qu’au-delà de la production, il est essentiel de maîtriser les circuits de commercialisation.

Rédaction
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