(BFI) – A l’analyse du communiqué rendu public le 16 février 2024 par Aline Valérie Mbono, la directrice exécutive du Groupement des entreprises du Cameroun (GECAM), organisation patronale née de la fusion entre le Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM) et les Entreprises du Cameroun (ECAM), Célestin Tawamba, le président de l’ex-GICAM, est sûr d’être le premier président de la nouvelle organisation patronale du Cameroun.
Pour l’élection du conseil d’administration du Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam), organisation patronale née de la fusion entre le Gicam et Ecam, une seule liste a été reçue à la date de la fin des réceptions des dossiers le 9 février dernier. Constituée de 17 membres et baptisée le « Gecam, pour une fondation en béton », cette liste est celle conduite par Célestin Tawamba (photo), président de l’ex-Gicam et PDG de Cadyst group, a-t-on appris dans un communiqué signé le 16 février par la directrice exécutive du Gecam Aline Valérie Mbono.
« L’équipe qui se propose de recueillir vos suffrages reflète le sens et la réalité de la fusion du défunt Gicam et de la défunte Ecam… Issus de divers secteurs de notre économie et à l’expérience établie, ces femmes et ces hommes sont fortement engagés à œuvrer à vos côtés à la construction d’un Patronat plus uni et prospère à léguer aux générations futures… Il s’agit d’une équipe de combat dans sa composition et de rupture dans son action », a indiqué Célestin Tawamba dans sa déclaration de candidature.
Avec cette liste unique, Célestin Tawamba est sûr d’être élu comme le premier président du Gecam, confirmant ainsi les soupçons des opposants au processus de fusion. Ces derniers ont toujours accusé l’alors président du Gicam de manœuvrer pour dissoudre cette organisation patronale, jusqu’alors la plus importante du pays, afin de s’éterniser à la tête du patronat camerounais, en reprenant notamment la tête de la nouvelle centrale patronale créée. Il faut dire que les textes du Gicam l’empêchaient d’être à nouveau candidat à la fin de son 2e mandat en décembre 2023. Plusieurs procédures judiciaires, intentées par ces derniers pour s’opposer au processus de fusion, sont toujours pendantes. Des contestataires qui semblent d’ailleurs en marche de la nouvelle dynamique.