(BFI) – Dernière ligne droite pour Cameroon-RE, la société nationale de réassurance du Cameroun. L’initiative vise le renforcement des capacités des entreprises locales d’assurance et la diversification de l’offre de couverture. Sous gestion privée, l’Etat y détiendra toutefois 10 % de part à son lancement.
« Cameroon-Re ». C’est le nom déjà retenu par les autorités financières nationales pour la nouvelle société nationale de réassurance du Cameroun.
Selon les informations recueillies par le site d’information Investir au Cameroun, le projet de ladite société a déjà atteint « l’étape critique de la constitution juridique ». Le tour de table de l’actionnariat doit être arrêté dans « les tout prochains jours ».
Le capital de « Cameroon-Re », d’un montant minimum de 15 milliards FCFA sera réparti entre les compagnies d’assurance et de réassurance locales (51%), un partenaire stratégique, réassureur de préférence (34%), l’Etat du Cameroun (10%) et les divers (5%).
« Le choix de gouvernance de type privée a été retenu, au regard des expériences réussies et des perspectives de développement de cette société dont la réussite reposera sur la confiance issue de la qualité des partenaires et la compétence de ses dirigeants », renseigne une source autorisée.
Pour l’heure, le schéma d’une libération totale du capital est privilégié pour permettre à la société de disposer de ressources adéquates au soutien d’un lancement dynamique de ses activités. La future société est susceptible de jouer un rôle significatif dans la rétention locale des primes, le renforcement des capacités des entreprises nationales d’assurance et la diversification de l’offre de couverture assurancielle.
« L’ambition clairement affichée du projet est d’entrer rapidement en phase de notation, d’où la participation d’un partenaire stratégique de référence établie, permettant un accompagnement stratégique, technique et financier à la mesure de la qualité souhaitée pour relever le défi d’un développement soutenu de l’activité », renseigne une source impliquée dans le dossier.
La même source ajoute que l’implication de soutien et l’impulsion au démarrage par les pouvoirs publics à travers une présence symbolique, appelée à décroître progressivement dans l’actionnariat, garantiront la bonne exécution des engagements liés à la cession légale.