(BFI) – Le chef du gouvernement marocain Aziz Akhannouch a dressé un bilan des progrès du pays en matière d’infrastructures de transport ces 25 dernières années. Selon lui, les réseaux routiers et ferroviaires, ainsi que les facilités portuaires et aéroportuaires ont significativement augmenté.
Lors d’échanges avec les parlementaires le lundi 16 décembre, le chef du gouvernement marocain Aziz Akhannouch a fait un inventaire des réalisations du royaume ces 25 dernières années en matière d’infrastructures de transport. Selon lui, le réseau autoroutier s’est étendu de 1720 km, passant de 80 km en 1999 à 1800 km en 2024, alors que le réseau routier bitumé à 80% a atteint 58 000 km, dont 2164 km de routes express.
Le cumul des chemins fer est de 2309 km, dont 200 km de lignes à grande vitesse. Pour l’aviation civile, le pays a vu la construction de 10 nouveaux aéroports, portant le réseau à 25 aéroports, dont 19 internationaux, contre 15 au total en 1999. Sur la période, le Maroc s’est aussi doté de 19 ports, complétant les 24 existants. Parmi les 43 plateformes portuaires, 14 sont commerciales et 22 dédiées à la pêche.
Le pays, qui accorde une importance particulière à son industrie des transports, prévoit des investissements massifs à l’horizon 2030. Cette échéance coïncide avec la Coupe du monde du monde football qu’il co-organise avec l’Espagne et le Portugal, et à l’occasion de laquelle les infrastructures de mobilité seront très sollicitées. Il est conséquemment prévu de doubler les capacités des aéroports pour les porter à 80 millions de passagers annuels contre 38 millions actuellement.
La plateforme de Casablanca aura notamment ses installations liftées pour accueillir 23,3 millions de voyageurs, tandis que celles de Marrakech et Agadir pourront traiter respectivement 14 et 6,3 millions de passagers. Dans l’industrie portuaire, des travaux d’extension prévus aux ports de Dakhla Atlantique, Djebha, Safi et Agadir, complèteront le projet de construction en cours du port de Nador West Med.
Pour le réseau routier, des autoroutes, des routes classiques et ouvrages d’art sont prévus, alors que pour le transport par trains, l’ONCF a évalué à 8,8 milliards USD les besoins de fonds à injecter dans les infrastructures et équipements. Cela permettrait d’améliorer le taux de couverture du pays en termes de services ferroviaires.
In Agence Ecofin