(BFI) – En Côte d’Ivoire, l’exécutif ambitionne d’assurer 100 % de la première transformation de sa production annuelle de cacao à l’horizon 2030. Mais pour y arriver il faut mettre un accent particulier sur la transformation locale.
La Côte d’Ivoire est le principal producteur mondial de cacao. Dans la filière, l’exécutif a entrepris depuis quelques années de rendre l’environnement économique attractif pour stimuler l’investissement des acteurs privés dans le segment de la transformation.
La Côte d’Ivoire a signé un accord avec les Émirats arabes unis pour la construction d’une nouvelle usine de transformation de Cacao au cours des 9 prochains mois. C’est ce qu’a révélé Yves Brahima Koné, directeur général du Conseil Café-Cacao (Ccc) le vendredi 27 janvier dernier. Rapporte l’Agence Ecofin.
Dotée d’une capacité de broyage de 120 000 tonnes de fèves par an, l’usine sera installée sur un site basé dans la ville de San Pedro. D’après le responsable, deux autres unités financées par la Chine sont également prévues pour entrer en service en octobre prochain avec une capacité de traitement annuel de 50 000 tonnes chacune.
Une fois opérationnelles, ces trois usines devraient ajouter une capacité supplémentaire de broyage de fèves de 220 000 tonnes à l’industrie locale, qui traite actuellement entre 35 et 40 % de la production nationale de cacao.
Globalement, ces nouveaux investissements annoncés permettront à la filière ivoirienne de traiter plus de 1 million de tonnes de cacao par an à partir de la prochaine campagne 2023/2024. Une prévision qui, si elle se réalise, fera de la nation éburnéenne le premier broyeur de cacao au monde devant les Pays-Bas, son principal concurrent d’après M. Koné