(BFI) – La start-up kényane de mobilité, BasiGo, a annoncé ce mercredi 9 février sur sa page LinkedIn, la clôture d’un tour de table de 4,3 millions $, mené par Novastar Ventures aux côtés de plusieurs investisseurs stratégiques. L’entreprise qui conçoit et exploite des bus de transport public alimenté à l’énergie électrique prévoit d’allouer ces ressources à la mise en place d’une usine d’assemblage de bus électriques qui seront proposés à la vente sur le marché local.
« Nous sommes ravis de nous associer à BasiGo, et de soutenir la vision de l’équipe consistant à transformer le secteur du transport public par bus en Afrique. Notre investissement va accélérer l’adoption des bus électriques, grâce à un modèle de financement innovant », a déclaré Sapna Shah, associé de Novastar Ventures.
Cette levée de fonds survient trois mois après le lancement des opérations de BasiGo à Nairobi, au Kenya. L’entreprise avait annoncé l’obtention d’un financement de pré-amorçage de 1 million $. Elle envisage de conquérir les marchés est-africains après son déploiement au Kenya, et de fournir plus de 1000 bus électriques de transport en commun aux opérateurs de transport de Nairobi, dans les cinq prochaines années.
Dans un article publié mi-janvier dernier sur son site, BasiGo fait savoir que la ville de Nairobi compte environ 12 000 bus diesel en circulation contre 75 000 bus diesel dans tout le pays. Pourtant, le Kenya a l’avantage de produire 70 % de son électricité à partir de sources d’énergies renouvelables.
Dans les villes africaines, les bus diesel représentent près de 40 % de tous les déplacements de passagers. Avec les prévisions de croissance démographique sur le continent, répondre à la demande de mobilité avec davantage de bus diesel représentera un énorme défi environnemental revèle le journal Ecofin.