(BFI) – Le palmier à huile et l’hévéa sont les principales cultures de rente au Gabon. Si la première multiplie des performances largement appréciables et porte le secteur, tel n’est pas le cas pour la branche hévéa qui peine véritablement à décoller.
Selon les données de la Direction générale de l’économie, l’agriculture de rente a accéléré sa croissance au premier semestre 2022. Sauf que toutes les filières n’ont pas affiché la grande forme au cours de cette période
Tel est par exemple le cas du palmier à huile qui se porte vraiment bien. En effet, c’est grâce à cette culture culture que la production de l’agriculture de rente a augmenté de 25,1% au deuxième trimestre. Cela, grâce notamment au bon rendement des plantations de palmiers à huile d’Awala et de Mouila à travers la montée en puissance des nouveaux espaces cultivés.
En glissement annuel, la production a bondi de 48,7%, les deux segments (huile de palme et caoutchouc naturel) y ont très fortement contribué.
Ainsi, entre les deux premiers trimestres de l’année 2022, la récolte de régimes de palme a enregistré un relèvement de 37,2% de son indice. Cette bonne orientation reste corrélée à l’accroissement des rendements des plantations de Mouila et Awala. En faisant la comparaison avec le deuxième trimestre 2021, la hausse est encore plus marquée (+46%).
S’agissant du caoutchouc naturel, la filière a observé un recul de 16,3% au deuxième trimestre 2022 par rapport au trimestre précédent. Sur la période sous revue, la production a été plombée par les mauvaises performances enregistrées dans les plantations de Bitam opérées par Olam Rubber Gabon (ORG) ; alors que dans le même temps, les équipes de la Société d’investissement pour l’agriculture tropicale (SIAT) observent un retour à un fonctionnement normal de leur activité. En glissement annuel, c’est-à-dire par rapport au deuxième trimestre 2021, la production connaît une très forte évolution (+65,6%).
Vanessa Eboulie