(BFI) – L’information ressort de la réunion interministérielle présidée, le 12 août 2025, par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute, qui rassure que tous les financements sont déjà bouclés pour la mise en œuvre de l’initiative donc le montant de l’opération s’élèvent à plus de 13,28 milliards de Fcfa.
Les choses se précisent pour le 4e recensement de la population et de l’habitat. Vent d’optimisme également pour ce qui concerne le recensement général de l’agriculture et de l’élevage. Les opérations concrètes devraient enfin être lancées sur le terrain dès le début de l’année 2026. C’est l’information majeure à retenir à l’issue de la réunion interministérielle qu’a présidé hier 12 août 2025 à Yaoundé, le Premier ministre Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute. Si de telles assurances ont pu être données, c’est parce que les activités préparatoires sont déjà bouclées. Paul Tasong, ministre délégué auprès du ministre de l’économie, du plan et de l’aménagement du territoire chargé de la planification, a donné des assurances dans ce sens. Il a révélé que les besoins en financements pour cette opération s’élèvent à plus de 13,28 milliards de Fcfa. Une partie, soit plus de 7 milliards de Fcfa, repose sur le projet régional d’harmonisation des informations statistiques en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale, mis en œuvre avec l’appui de la Banque mondiale.
Le reste, soit plus de 6,26 milliards de Fcfa, est pris en charge par le budget de l’Etat de l’exercice en cours. Des dispositions ont été prise au mois de juin dernier pour mobiliser ce montant en procédure d’urgence. « Tout est bouclé, les besoins sont connus, les sources de financements sont identifiées. Il est juste question de procédures de décaissement » a déclaré Paul Tasong. Il est par ailleurs revenu sur les autres étapes déjà finalisées pour la réalisation de ce recensement attendu depuis les deux décrets présidentiels qui l’on institués en 2015. Il a notamment été question de définir les zones de dénombrement pour faciliter le travail des agents recenseurs.
Un recensement pilote a également eu lieu en 2023. Celui-ci a permis de tester les outils de collecte et d’évaluer le temps nécessaire à l’achèvement de ladite collecte sur le terrain. Après le déploiement sur le terrain, des enquêtes seront menées pour rattraper les omissions et éliminer les doubles-comptes enregistrés pendant le dénombrement principal.
On retient par ailleurs de la réunion interministérielle d’hier que les opérations ont été ralenties à plusieurs reprises à cause des crises sécuritaires dans certaines régions (Extrême Nord et NoSo) et du fait de l’insuffisance des ressources financières. A présents que les principaux blocages ont été levés, Dion Ngute a demandé aux différentes parties prenantes de s’activer pour faire aboutir les deux recensements. Un processus important pour planifier le développement sur une base plus solide, fiable et durable.
Paul Nkala