(BFI) – L’accès à l’électricité et à l’eau potable dans les zones rurales du Cameroun reste un défi. L’Agence d’électrification rurale révélait en 2019 que 22% seulement des localités en zones rurales sont connectées au réseau électrique au Cameroun. Un déficit qu’Idi et Nathan, deux ingénieurs en énergie renouvelable entendent exploiter. Ces deux jeunes proposent depuis quelques années des solutions d’approvisionnement en électricité et en eau potable, dans les zones difficiles d’accès.
Afin de résoudre la problématique de l’électrification des zones rurales au Cameroun, mais aussi un accès permanent à l’eau potable, Idi et Nathan croient en l’énergie solaire. Ces deux ingénieurs en énergies renouvelables ont choisi de se lancer dans un marché encore timide au Cameroun. Leur créneau, opérer dans des zones difficiles d’accès. Comme dans cette plantation d’ananas située à 34 km de la ville de Douala. Les deux techniciens de l’énergie solaire y ont installé un système de pompage et d’arrosage, alimenté par le soleil.
Avec un taux d’électrification estimé par la banque mondiale à 63% en 2019, le Cameroun reste un marché prometteur pour le secteur des énergies renouvelables. Les deux ingénieurs ont foi en l’avenir de ce secteur.
En matière d’accès à l’énergie électrique au Cameroun, il existe des disparités criardes entre les zones urbaines et les zones rurales. Yaoundé et Douala, les deux principales villes du pays, concentrent à elles seules environ 45% des abonnements au réseau électrique national. Pour un taux d’électrification rurale qui atteint à peine les 20% à l’échelle nationale.
Rémy Ngassana