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Au 1er semestre 2025, UBA a enregistré une baisse de 45,35% de ses pertes financières réelles liées à la fraude

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Selon les données publiées, seulement 12% des montants sujets à tentative de fraude ont réellement été perdus. La majorité des cas concernent des opérations électroniques et des virements non autorisés. Les pertes liées à la fraude électronique ont nettement diminué, passant de 229,10 millions de nairas en 2024 à 99 millions en 2025, soit une baisse de près de 57%.

Certaines formes de fraude restent toutefois préoccupantes. Les tentatives de vol ou de suppression d’espèces ainsi que les cas de chèques falsifiés ont atteint un taux de réussite de 100%, même si les montants sont restés relativement faibles, avec respectivement 11 millions et 23 millions de nairas. Les transferts frauduleux ont représenté à eux seuls 148 millions de nairas de pertes, avec un taux de perte de 89%.

La baisse des pertes liées aux fraudes est explicable par la continuité des investissements réalisés par la banque pour renforcer la sécurité de ses systèmes. Au premier semestre 2025, les dépenses informatiques se sont élevées à 6,72 milliards de nairas contre 6,70 milliards au premier semestre 2023.

Des bénéfices malgré tout

Malgré les pertes liées à la fraude, UBA a enregistré au premier semestre 2025 une progression de ses résultats financiers. Le bénéfice après impôts s’est élevé à 335,53 milliards de nairas, contre 316,36 milliards sur la même période en 2024, soit une hausse de 6,06%. Par ailleurs, les fonds propres de la banque ont augmenté de 23%, passant de 3410 milliards de nairas en décembre 2024 à 4220 milliards en juin 2025. Le produit net bancaire est aussi en hausse grâce à une augmentation des revenus d’intérêts et des revenus nets d’intérêts. 

« Les résultats du premier semestre d’UBA témoignent de la solidité de notre activité et de la confiance constante de nos clients. Nous avons enregistré une forte croissance à deux chiffres de nos bénéfices sur tous nos marchés, avec un bénéfice après impôts en hausse d’une année à l’autre, passant de 316 milliards de nairas à 335 milliards de nairas, ce qui témoigne de la résilience de notre activité et du succès de notre stratégie » a déclaré le DG du groupe UBA, Oliver Alawuba.

Pour la suite de l’année, la banque entend poursuivre sa dynamique de croissance et d’expansion à grande échelle, en renforçant sa part de marché sur l’ensemble de ses zones d’activité, en améliorant son efficacité opérationnelle, en accélérant le développement des revenus numériques et en maintenant une gestion rigoureuse des risques.

Rédaction
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