(BFI) – En collaboration avec l’Union européenne (UE), le ministère du Commerce organise depuis le 21 avril 2021 dans la capitale économique camerounaise, un atelier de sensibilisation et de renforcement des capacités des entreprises locales sur le guide pour les opérations d’exportation vers les marchés africain et européen, dans le cadre de l’Accord de partenariat économique (APE) avec l’UE et la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).
Un opérateur économique expédie deux conteneurs d’avocats en Europe, sans avoir pris un certain nombre de précautions. Au débarquement, la cargaison présente divers défauts, et au final ne répond pas aux normes en vigueur dans l’espace Union européenne (UE). Conséquence, elle est rejetée. Et l’exportateur perd tout. Ce cas de figure a été évoqué au premier des trois jours d’un atelier de sensibilisation et de renforcement des capacités des entreprises camerounaises sur « le business plan type pour les opérations d’exportation vers les marchés européen et africain ». Ceci, précisément dans le cadre de l’Ape Cameroun-Union européenne et de la Zlecaf (Zone de libre échange continentale africaine.) Organisée par le ministère du Commerce, avec le soutien de l’UE, la formation, à laquelle de nombreuses entreprises prennent part, vise à amener les opérateurs économiques locaux vers un saut qualitatif en matière d’exportation.
Conçu avec le soutien de l’UE, le guide objet de l’atelier sus-mentionné rassemble les différentes étapes, ainsi que les précautions à prendre, dans le cadre d’une opération d’exportation des marchandises vers les marchés africain et européen. Concrètement, au terme de cet atelier, qui s’achève ce 23 avril 2021, il est question, apprend-on des initiateurs du projet, « d’optimiser les retombées d’une opération d’exportation ».
Selon Parfait Eppoh, de la direction du Commerce extérieur au Mincommerce, il s’agit d’améliorer la performance et le rendement des entreprises camerounaises exportant vers l’UE « à travers la rationalisation de leurs opérations d’export au moyen du business plan type ». Mais aussi de mettre à la disposition du secteur privé « un maximum d’éléments d’information indispensables pour comprendre les enjeux de l’accord relatif à la Zlecaf », ainsi que les opportunités de ce nouvel instrument.
D’après les formateurs, il est crucial, pour chaque entreprise, de préparer minutieusement chaque opération d’exportation, afin de réduire au minimum les risques, et optimiser les gains potentiels. Ce que devrait donc permettre un bon business plan à l’export. Guide qui donnera aux opérateurs locaux la possibilité d’évaluer l’état de préparation et le potentiel à l’exportation ; de dresser un premier plan d’affaires ; d’établir un schéma de marketing à l’exportation intégrant la stratégie de prix et les actions promotionnelles ; d’élaborer un budget prévisionnel rigoureux ; de peaufiner une stratégie d’entrée et de distribution sur les marchés étrangers, entre autres.
Elise Nguélé