(BFI) – A travers le monde, la démographie galopante impose des solutions innovantes pour désengorger les principales agglomérations et résoudre le problème de surpeuplement à l’origine de nombreux maux parmi lesquels l’insécurité, l’insalubrité et la pollution environnementale. L’Afrique qui connaît un accroissement de sa population doit pouvoir anticiper pour mieux faire face au boom démographique.
Une leçon bien comprise par certains pays qui se sont engagés dans la construction de nouvelles cités. Le cas de l’Egypte qui s’est lancée dans un projet pharaonique d’une nouvelle capitale administrative à 72 km du Caire aujourd’hui peuplé de 24 millions d’habitants et du Sénégal avec la ville de Diamniadio située à 30 km de Dakar.
Au Congo, bien que les deux principales villes connaissent une faible densité humaine, leur vieillissement pourrait susciter cette ambition dans l’avenir. La réalisation d’un tel projet aurait pour avantage d’arrimer la ville à la vision futuriste incluant les besoins de nouvelles générations et permettre un développement infrastructurel des cités intelligentes dans l’hinterland.
Vu sous cet angle, la mise en œuvre effective du projet visant à promouvoir l’attractivité des villes secondaires et le programme de revitalisation des grandes villes seront des déclencheurs pour la rénovation et la restructuration urbaine. Cela permettra également l’extension d’infrastructures économiques et sociales capables d’impulser une stratégie équilibrée d’aménagement du territoire.
La réussite de tels objectifs n’est possible que par le règlement, en amont, de la question foncière et des financements tant publics que privés, en aval. Sur ce second volet, l’opérationnalisation du cadre légal régissant le partenariat public-privé s’avère une urgence pour recourir aux investissements étrangers et réduire les dépenses publiques liées aux investissements de l’État.