(BFI) – Afriland First Group SA a publié un communiqué afin de répondre aux informations circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles la Direction générale des impôts (DGI) aurait apposé des scellés sur le siège d’Afriland First Bank CD.
Dans un communiqué, le groupe bancaire basé à Genève rappelle que depuis sa création en 2005 et jusqu’au 2 juillet 2021, la filiale congolaise n’avait jamais été scellée par l’administration fiscale ni par aucune autre autorité. Selon Afriland First Group, la situation actuelle trouve son origine dans la prise de contrôle de la banque par l’État congolais et la Banque centrale du Congo, qui avaient alors « dépossédé les actionnaires » et « expulsé de force le président du conseil d’administration », entraînant le démantèlement de toute la gouvernance de l’établissement.
« Les scellés constatés récemment ont été posés après quatre années de gestion exclusive par le gouvernement congolais », insiste Afriland First Group, qui se défend de toute responsabilité dans cette affaire.
Face à ce qu’il considère comme une expropriation, Afriland First Group a porté l’affaire devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), une instance arbitrale de la Banque mondiale. La procédure a été engagée en août 2023 pour contester les mesures prises par l’État congolais et réclamer réparation.
Le groupe bancaire tient à rappeler qu’il n’exerce plus aucune responsabilité dans la gestion d’Afriland First Bank CD depuis le 2 juillet 2021, date de la prise de contrôle par l’État.
Fondé à Genève, Afriland First Group se présente comme une institution financière de référence, attachée à des standards élevés de qualité et de rigueur dans ses activités.
Omer Kamga