(BFI) – Face à l’accroissement continu des volumes, certains ports africains ont atteint leurs limites opérationnelles. Il devient prioritaire d’agrandir les infrastructures, mais les financements restent difficiles à débloquer.
Africa Finance Corporation, une institution financière qui a vocation à remédier au déficit d’investissement dans les infrastructures en Afrique, et le groupe portuaire émirati AD Ports, ont signé un accord pour combler les besoins en infrastructures de transport sur le continent.
L’accord verra les deux groupes fédérer leurs ressources techniques et financières pour « identifier, financer, développer et investir dans des projets d’infrastructures portuaires, d’entrepôts maritimes et logistiques indispensables à travers l’Afrique ».
« Certaines des économies à la croissance la plus rapide au monde se trouvent en Afrique, ce qui nécessite la création d’une nouvelle génération de ports et d’installations maritimes, soutenus par une technologie intelligente et améliorée », a déclaré Mohamed Juma Al Shamisi, PDG de AD Ports Group.
Le partenariat entre les deux entités pourrait apporter un appui essentiel aux ports africains, aujourd’hui confrontés à d’importantes congestions en raison de capacités insuffisantes des installations, alors que les volumes annuels captés croissent sans cesse. Ce problème est la principale cause du long séjour des cargaisons, avec des délais moyens de 20 jours, soit 5 fois la moyenne mondiale.
Le défi s’annonce encore plus grand avec les projections de l’Union africaine qui a prédit dans un rapport que le trafic global atteindra 2 milliards de tonnes pour l’ensemble des ports africains d’ici 2040.