(BFI) – En marge des Assemblées annuelles et des célébrations du Jubilé d’or 2024 du Groupe de la Banque islamique de développement (BIsD), la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) a conclu des accords de prêt de 250 millions de dollars US avec la Société internationale islamique de financement du commerce (SIFC) et de 100 millions de dollars US avec la Société islamique pour le développement du secteur privé (SID) dans le cadre de l’appui au commerce et aux projets en Afrique.
Les lignes de financement attendues de la SID devraient renforcer la capacité de la Banque ainsi que son intervention dans le secteur privé, en particulier pour les entreprises ayant un impact substantiel sur le développement dans les États membres de la SID et d’Afreximbank.
La facilité de la SIFC, d’autre part, fournira une ligne de crédit syndiqué pour le financement du commerce, complétant ainsi l’offre de financement du commerce de la Banque à ses clients.
En tant que partenaires du Programme Arab Africa Trade Bridges (Programme des ponts commerciaux arabo-africains_AATB), Afreximbank, la SIFC et la SID s’engagent à promouvoir le commerce Sud-Sud entre les pays africains et arabes dans le but commun de promouvoir la prospérité socio-économique tout en renforçant le commerce et le développement durables dans les régions.
Le soutien collectif de la SIFC et de la SID permettra également à la Banque de remplir son mandat continental de promotion de l’industrialisation, de développement des exportations et de mise en œuvre intégrale de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
S’exprimant lors de la cérémonie de signature, le Professeur Oramah, Président d’Afreximbank et du Conseil d’administration de la Banque, a déclaré : « Je profite de cette occasion pour remercier l’Ingénieur Hani Salem Sonbol et toute l’équipe de la SIFC et de la SID pour la poursuite du partenariat avec Afreximbank. Les accords que nous avons conclus aujourd’hui avec les deux institutions contribueront grandement à aider Afreximbank à relever les défis financiers et structurels qui entravent le programme d’intégration de l’Afrique. »