(BFI) – Les banques et finances constituent un catalyseur du commerce intra-africain. La 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025) est une occasion pour les professionnels d’apporter des solutions financières. En tant que sponsor officiel de l’évènement, AFG Bank réaffirme son engagement à connecter les entrepreneurs, les investisseurs et les décideurs pour accélérer l’intégration économique du continent.
La 4e édition de l’IATF 2025 se tient en Algérie, du 4 au 10 septembre et la question du financement du commerce se retrouve au cœur des débats. Les projecteurs se braquent sur les opportunités commerciales, mais aussi sur le rôle crucial que jouent les banques et le secteur financier dans la dynamisation des échanges entre pays du continent.
Le potentiel de l’Afrique est immense: un marché de plus de 1,4 milliard de consommateurs, des ressources naturelles abondantes et une Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) conçue pour stimuler la croissance et l’intégration économiques. Cependant, un défi majeur persiste, celui du financement du commerce interafricain. C’est du moins l’un des obstacles les plus souvent cités par les entreprises africaines, notamment les PME qui peinent à obtenir des financements adaptés pour leurs projets d’exportation ou d’investissement.
Dans ce contexte, les banques jouent un rôle central en proposant des instruments de crédit, de garanties et de financement du commerce. La thématique « Intégration des PME aux marchés africains et mondiaux », inscrite au programme de l’IATF (6 septembre), illustre parfaitement le rôle transversal des banques.
Dans sa posture de sponsor officiel de cette 4e édition, AFG Bank agit comme un catalyseur du commerce international en Afrique grâce à son expansion rapide sur le continent, son soutien au financement des économies locales et à la transformation digitale, qui favorisent l’intégration économique régionale et continentale. L’acquisition de nouvelles filiales et le co-financement de projets d’infrastructure majeurs, comme l’aéroport de Libreville, témoignent de sa volonté de stimuler le commerce et l’investissement.
Karim Kone, Deputy Managing Director, Business Development, Banking Division chez AFG Bank estime que sans l’appui du secteur financier, cette vision d’une Afrique intégrée et prospère resterait hors de portée. Selon lui, l’IATF 2025 se présente comme une tribune idéale pour mettre en avant les solutions financières innovantes et renforcer la coopération entre banques, États et entreprises.
En effet, l’accès des entrepreneurs africains au financement est essentiel pour renforcer les capacités de production, stimuler l’innovation et développer des projets structurants. De même, le financement des infrastructures (ports, routes, corridors logistiques… ) est une condition préalable pour fluidifier les échanges commerciaux entre pays africains.
Karim Kone ne manque pas de rappeler que AFG Bank compte 12 filiales en Afrique. Selon lui, ce déploiement permettrait aux opérateurs économiques d’écouler des marchandises, fournir des services en recourant directement aux banques africaines, sans passer par des intermédiaires européens. Cela contribue à réduire les coûts des transactions et rapprocher davantage les économies africaines. La banque propose des solutions financières pour le développement économique et se positionne comme un partenaire pour les entreprises et les institutions, contribuant ainsi à dynamiser le commerce intra-africain.
Bertrand ABEGOUMEGNE à Alger