(BFI) – Au terme de l’exercice clos au 31 décembre 2024, l’Agence de crédit pour l’entreprise privée (Acep Cameroun), structure de microfinance spécialisée dans le financement des très petites entreprises (TPE) et du monde rural, affiche un bénéfice net de 755,6 millions de Fcfa.
Selon les états financiers de cette structure financière publiés par la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), où elle est cotée, ce bénéfice est en hausse de 40,8% en glissement annuel, par rapport aux 536,5 millions de FCFA engrangés en 2023. Acep Cameroun enregistre ainsi sa 2è plus grosse performance sur cet indicateur en 4 ans, après le bénéfice net de 905 millions de FCFA réalisé en 2022.
La lecture des états financiers de la société permet de constater que cette performance est la résultante d’une augmentation des revenus issus des produits proposés par Acep Cameroun – intérêts et commissions sur les prêts et autres services financiers – couplée à une bonne maîtrise des charges. En effet, le produit net financier d’Acep Cameroun, qui résulte de la différence entre les produits et les charges d’exploitation, ne cesse de progresser depuis l’année 2021.
Cet indicateur est ressorti à 7,7 milliards de FCFA en 2024, après respectivement 6,1 et 6,8 milliards de FCFA en 2021 et 2022, alors qu’il n’était que de 5,4 milliards de FCFA en 2021. Calculette en main, le produit net financier de cette structure de microfinance connaît une hausse de plus de 2 milliards de FCFA entre 2021 et 2024.
Selon les chiffres révélés le 23 janvier 2024 à Yaoundé, au cours d’une conférence de presse organisée dans le sillage de la célébration des 25 ans de cette institution financière créée en août 1999, Acep Cameroun revendique 404 milliards de FCFA de crédits à la clientèle au cours des 15 dernières années. Sur cette enveloppe, a-t-on appris, 57 milliards de FCFA sont allés dans le secteur rural, dont 21 milliards de FCFA de financements agricoles. Ce qui positionne Acep Cameroun parmi les pourvoyeurs de financements au secteur agricole local, présenté par les officiels comme le parent pauvre du crédit au Cameroun.
