(BFI) – Le financement est principalement destiné au développement des entreprises, à l’assainissement et à la santé en guise de mesures de riposte contre le Covid-19.
La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a signé une série d’accords de financement d’un montant global de 55 milliards de FCFA pour la réalisation des projets de développement dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Le premier accord d’un montant total de 29 milliards avec le Tchad se subdivise en deux parties dont la première dotée d’une enveloppe de 15 milliards devrait permettre à ce pays de renforcer le plan de riposte contre le COVID-19.
L’autre partie de l’enveloppe, soit 14 milliards soit 87, 37 % du projet est destinée à la mise en valeur des ressources en eaux souterraines et la valorisation des eaux des provinces de l’Ennedi Est et Ouest ce qui permettra la réalisera des ouvrages hydrauliques pour la consommation humaine et la production agro-pastorale. Pour sa part, l’accord de financement de 16 milliards signé entre la BDEAC et la Guinée équatoriale concerne le plan de riposte contre le COVID-19 et le projet de construction d’un nouveau terminal à passagers à l’Aéroport international de Bata.
Le troisième accord de financement, d’un montant de 10 milliards signé entre la BDEAC et le Congo par le biais de la Banque Postale du Congo (BPC) a pour objectif d’accompagner et de soutenir les Petites et Moyennes Entreprises (PME) dans le développement de leurs activités dans un contexte marqué par la crise sanitaire de la COVID-19. De manière spécifique, aussi bien pour le Tchad, la Guinée équatoriale et le Congo les fonds débloqués pour lutter contre le COVID-19 ont pour objectif de réduire le risque d’importation de la maladie, réduire le risque de propagation communautaire, renforcer la communication sur les risques à toute la population, rechercher activement tous les cas et leurs contacts, assurer une prise en charge adéquate et gratuite des cas suspects et confirmés et renforcer la capacité de prise en charge des structures sanitaires.
Il est également question de renforcer les capacités d’offre des services essentiels de qualité des hôpitaux régionaux, provinciaux et des districts, les capacités nationales de réponse multisectoriellesbde intégrale au COVID-19 et autres épidémies post-COVID-19 et renforcer les capacités opérationnelles des laboratoires biomédicaux et des centres de transfusion sanguine. Par ailleurs, à travers cette opération, la BDEAC compte contribuer à faire déployer une meilleure réponse post COVID-19 en faveur des opérateurs économiques congolais, particulièrement les PME. Elle permettra de maintenir de nombreux emplois.
André Noir