(BFI) – Une convention avec le Groupement Razel-Cameroun devant permettre de réaliser un pont et une route de 15 km a été signée le 22 juillet dernier.
Le Plan de gestion environnementale et sociale (PGES) du projet énergétique Lom Pangar vient d’enregistrer une avancée significative dans sa phase d’exécution. En effet, le directeur général de Electricity Development Coroporation (EDC), Théodore Nsangou, a signé le 22 juillet dernier, un contrat avec le directeur Afrique du Groupement Razel Cameroun, Frank Castelyin, pour aménager des ouvrages dans le périmètre du barrage de Lom Pangar.
Selon les termes de cette convention, il s’agit de construire un pont de 140 mètres de longueur, un débarcadère, un parc à bétail et d’aménager une route de 15 km devant relier la localité de Touraké à Bétaré-Oya, dans la région de l’Est.
Le coût des travaux est estimé à 10,819 milliards de Fcfa, financés par l’Agence française de développement (AFD). Les travaux devront être livrés dans 24 mois. L’une des retombées attendues de ces ouvrages est l’augmentation de la largeur de la brèche du fleuve Lom de 100 millilitres (ml) en saison normale à 850 ml offrant ainsi plus de possibilités au barrage de retenue de Lom Pangar d’une capacité de 6 milliards de mètres cubes d’eau. Il est aussi à noter que le moyen de traversée actuelle par bac à câbles, largement dépassé, ne donne plus satisfaction au plan économique. « Il a été convenu de construire un pont mixte, structure acier-béton sur le fleuve Lom, pour maintenir la traversée des personnes et des biens de façon durable, de réaliser une digue d’accès au pont de longueur cumulée de 1100 mètres linéaires, ainsi que la réhabilitation d’une route d’environ 15 km Betaré-Oya-Touraké », précise Théodore Nsangou.
La portée économique de ces ouvrages est évidente. Il est question, aux dires des responsables de EDC, de densifier et faciliter les échanges commerciaux avec les autres localités de l’Est du pays, notamment la partie septentrionale, de la RCA et du Nigeria. Le pont de Touraké sera d’une grande importance pour les éleveurs qui pourront désormais faire traverser leur bétail sans problème. Les agriculteurs vont également trouver leur compte, en écoulant très facilement leurs produits vers les grands centres urbains. La construction du débarcadère fera de cette localité, un véritable centre de pêche. Le directeur général de EDC a prescrit le respect du cahier de charges et des délais de livraison du chantier à son partenaire, afin de booster très rapidement l’économie locale.
Omer Kamga