(BFI) – Des acteurs du monde la finance se donnent rendez-vous en mars prochain autour de la problématique du marché financier régional, près d’un an après l’unification des deux bourses.
L’un des rendez-vous financiers importants en Afrique centrale portant sur les enjeux et les défis de la bourse régionale se déroulera le 03 mars 2020 à Brazzaville au Congo, sous l’égide du Ministère congolais des Finances et du Budget et de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF).
Plus de 200 participants d’une dizaine de pays sont attendus à ces assises, dont des dirigeants de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), des partenaires multilatéraux notamment la Banque Mondiale, des experts, et des autorités de régulation en Afrique.
En plus de l’écosystème des acteurs du marché financier de l’Afrique centrale, y prendront également part des entreprises, des consultants, des universitaires, des professions libérales et des étudiants avec au menu, des rencontres B2B, B2C, laissant transparaître des opportunités d’un partenariat multiforme.
Autour de la thématique centrale « enjeux et défis du marché financier d’Afrique centrale », six panels meubleront cette Journée du marché financier régional. Le débat s’articulera notamment sur des réformes économiques, la finance verte, des investissements longs, les Sukuks, la gestion collective (OPCVM) et la dynamisation de la bourse.
Suite à une décision des chefs d’Etat de la CEMAC, la sous-région dispose désormais d’un seul et unique marché financier, en l’occurrence, la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), fruit de la fusion avec la Douala stocks exchange (DSX).
Avant l’opérationnalisation de la bourse unifiée intervenue le 04 juillet 2019 dont la direction générale est basée à Douala au Cameroun, la COSUMAF en sa qualité de régulateur, s’était déjà installée à Libreville, au Gabon.
L’acte d’unification préconisé par des observateurs avisés à l’exemple de la Banque mondiale (BM) et de la Banque africaine de développement (BAD) répond à un souci d’efficacité, au regard de l’étroitesse du marché qui ferait fonctionner normalement deux marchés financiers dans la région.
Pour l’instant, les opérations boursières aussi bien dans le compartiment des actions que celui des obligations se font attendre. En dehors des précédentes opérations, seul l’emprunt obligataire de 100 milliards de FCFA de l’État gabonais dénommé «EOG 6,5 % Net 2017-2022» en septembre 2019 a été enregistré.
Une opération dédiée aux investisseurs dans les six pays de la CEMAC ayant connu un succès avec un taux de souscription de 126 milliards de FCFA.
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