(BFI) – Le ministère camerounais des Finances vient de commettre un document pour mieux expliquer les objectifs de cet exercice.
L’objectif est d’éclairer le contribuable sur la manière dont l’Etat gère l’argent public, et de rendre plus accessible l’information budgétaire à toute la population. La démarche répond aussi à une exigence de la loi portant code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques au Cameroun. Le document intitulé « 2020 Budget citoyen » commence donc par une définition des concepts. Dans un langage simple, les usagers ont des explications assez claires des notions autour du budget.
Ils ont ensuite une idée du processus de préparation du budget. Celui-ci se résume en cinq étapes : la phase préparatoire, la phase de cadrage macroéconomique et budgétaire, la phase d’actualisation des cadrages macroéconomiques et budgétaires, la phase de préparation détaillée du budget et la phase de finalisation et d’approbation. En quatrième partie, le ministère des Finances, dans son document didactique, indique les grandes orientations et les priorités du budget 2020. Les priorités se résument à la réduction du déficit budgétaire, l’amélioration de la qualité de la dépense publique, l’accroissement des recettes internes non pétrolières, la réduction du poids de la dette publique, l’amélioration du climat des affaires.
Parlant des objectifs, ils s’étendent sur trois niveaux : économique, social et gouvernance de l’Etat. Il est, entre autres, question de renforcer l’infrastructure énergétique, parachever les travaux liés à l’organisation de la CAN, rendre effective la révolution agricole et industrielle, développer les infrastructures de transport, améliorer l’accès à l’éducation, réduire le train de vie de l’Etat, etc. Des données chiffrées sur le budget secteur par secteur sont aussi données dans ce document. Un document qui arrive à point nommé. En effet, initialement prévu les mercredi et jeudi, le lancement technique du budget aura lieu lundi 13 sur l’ensemble du territoire. Et cette publication du Minfi sera largement utilisée.
Omer Kamga