(BFI) – Dans un contexte où l’Afrique fait de la Chine son principal allié commerciale et que la Chine renforce sa présence stratégique sur le continent, les investissements chinois en Afrique atteignent un record de 39 milliards de dollars (22.000 milliards de Fcfa) en 2025, en hausse de 20 % par rapport à l’année 2024. Le Nigeria concentre à lui seul 21 milliards, soit plus de la moitié de l’enveloppe globale. Routes, chemins de fer, zones industrielles, énergie solaire… ces financements massifs suscitent autant d’espoirs que de débats sur leur impact réel, leur durabilité et les risques de dépendance.
Alors que les flux d’investissements, les lignes de crédit et les projets conjoints se multiplient, les investissements chinois en Afrique ont atteint en 2025 un nouveau sommet historique avec 39 milliards de dollars engagés. Un chiffre en hausse de près de 20 % par rapport à 2024, témoignant de l’attrait de la Chine pour les ressources, les marchés et les partenariats stratégiques du continent africain. Le Nigeria a lui seul a déjà bénéficié de 21 milliards de dollars d’investissements, soit plus de 53 % du total continental. Les secteurs ciblés vont des infrastructures ferroviaires aux énergies renouvelables, en passant par la transformation industrielle et les technologies numériques.
« C’est la toute première fois dans notre histoire législative que les membres du parlement prennent une si courageuse démarche visionnaire, en convaincant des actionnaire principaux ainsi que les leaders politiques, les investisseurs, les partenaires de développement, et les acteurs institutionnel dans l’adoption d’un certaine voie législative, qui ne renforce non seulement les rapport Sino-Nigérian mais qui fait également du Nigeria une destination attrayante pour les investisseurs chinois et leurs entreprises » souligne Joseph Tegbe, Directeur général de la liaison global avec la Chine.
Outre le Nigeria, des projets majeurs ont été annoncés en Afrique du Sud, en Égypte, en Angola et au Kenya. À titre d’exemple, une nouvelle zone industrielle sino-kényane verra le jour à Mombasa, tandis que des fermes solaires seront construites dans le nord du Mali par la Chine dans les prochaines années. Toutefois, si ces investissements massifs sont salués par plusieurs gouvernements africains, certaines voix s’élèvent pour dénoncer un risque d’endettement excessif, un déséquilibre dans les contrats ou encore un manque de transparence dans l’exécution des projets.
Pour Gbenga Komolafe, Directeur du NUPRC au Nigéria, « Il y a un déséquilibre commercial très important entre le Nigeria et la Chine. Et il est fondamental pour nous d’être intentionnel dans notre volonté à redresser ce déséquilibre ».
Les financements chinois permettent à l’Afrique de diversifier ses partenaires au-delà des partenaires traditionnels. La Chine est non seulement un créancier, mais aussi un fournisseur, constructeur, exploitant et parfois gestionnaire d’infrastructures africaines. Pour des observateurs, la clé réside dans la capacité des pays africains à négocier avec lucidité, à planifier à long terme, à coopérer entre eux, et à mettre l’intérêt des peuples au cœur des projets.
« S.E le président Tinubu a eu une visite d’Etat en destination de la chine réussie et a également conclu d’accord intensif avec notre président S.E Xi Jinping. Ils se sont d’ailleurs accordés à renforcer nos rapports bilatéraux à une coopération stratégique qui ouvre les voix vers l’extension pour les secteurs phares pour le développement du Nigeria » Wang Ying-Ki, Conseiller économique et commerciale de la Chine au Nigéria.
Soulignons qu’en grande partie le financement de la chine en Afrique est dedié à la construction des routes, ponts, ports, aéroports, chemins de fer, Réseaux électriques, barrages hydroélectriques, centrales solaires, Zones économiques spéciales et parcs industriels. Depuis le début de la Belt and Road Initiative en 2013, la Chine a aidé moderniser plus de 10 000 km de voies ferroviaires, près de 100 000 km d’autoroutes, environ 1 000 ponts et 100 ports, et à déployer 66 000 km de réseaux électriques et télécom à l’échelle du continent selon des sources gouvernementales chinoises.
