(BFI) – Le gouvernement centrafricain présentera son « Plan national de développement 2024-2028 » les 14 et 15 septembre 2025 au public international, lors d’une table ronde sur l’investissement à Casablanca, au Maroc.
Une série de tours de table, un site internet, une réunion de présentation au Maroc. La République centrafricaine ne lésine pas sur les moyens à l’occasion du lancement de son programme d’investissement « Ambition 28 ».
Au total, le gouvernement prévoit des investissements totalisant 12,8 milliards de dollars, accompagnés de réformes gouvernementales et à des incitations pour les entreprises, afin de soutenir et d’accélérer la reprise économique. Il couvre 543 projets spécifiques d’ici à 2028, dans toutes les régions du pays et dans tous les secteurs d’activité. « La conférence est le catalyseur nécessaire à cet effet, car elle rassemble des acteurs mondiaux, des financiers et des institutions qui travailleront en étroite collaboration pour bâtir un avenir économique solide. »
Outre la réduction massive de la pauvreté, l’État espère construire 2 300 kilomètres de routes nationales asphaltées, poser 3 000 kilomètres de câbles à fibre optique et augmenter le taux d’électrification de 4 % à 38 %.
« Nous sommes déterminés à libérer le potentiel largement inexploité de notre pays en accélérant la croissance économique, en construisant des infrastructures résilientes et durables, en améliorant les services publics de base et en offrant des incitations aux investisseurs », explique le président de la Centrafrique, Faustin Archange Touadéra, auprès de la plateforme gouvernementale Ambition Journal. Le Président y rappelle l’enjeu : « D’une part, mettre en place une dynamique de développement et de changement structurel dans le pays aux niveaux économique, social et environnemental et, d’autre part, réduire la pauvreté et améliorer le bien-être de notre population. »
Deux jours pour convaincre
« La République centrafricaine dispose d’un potentiel considérable. Pour exploiter ce potentiel, nous devons investir dans le capital humain. Cela signifie rapprocher les infrastructures importantes de la population, en particulier les écoles et les services de santé. Le Plan national de développement vise à jeter les bases d’une vision tournée vers l’avenir », résume le Premier ministre Félix Moloua. « Nous créons actuellement les conditions du succès et invitons nos partenaires à y participer. »
Dans ce contexte, la table ronde de Casablanca « marque le début et donne l’exemple d’une coopération internationale renforcée entre le gouvernement de la République centrafricaine et les partenaires privés et publics », commente Richard Filakota, ministre de l’Économie, de la Planification et de la Coopération internationale.
Au cours de cette conférence de deux jours, le président Touadéra et les principaux ministres présenteront en détail le contenu du Plan national de développement. Toutes les grandes organisations panafricaines et internationales seront de l’événement.
Des tables rondes mettront en avant les opportunités d’investissement dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture, des mines, des infrastructures, de la numérisation et du tourisme. Vingt-quatre projets spécifiques seront présentés.
