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Renforcer la régulation des télécoms en Afrique Centrale

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Les travaux de la troisième session de l’Artac ont rassemblé des régulateurs provenant de plusieurs pays de la région, à savoir la République du Congo, le Gabon, le Tchad, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo(RDC), ainsi que des représentants de l’Union internationale des télécommunications (UIT) pour l’Afrique centrale et Madagascar. Parmi les principales révisions figurent les statuts de l’association, qui intègrent désormais le secteur postal et transforment la Conférence des régulateurs en assemblée générale. De plus, la création de Groupes de travail permanents a été décidée pour favoriser une meilleure collaboration entre les différents acteurs du secteur.

L’un des moments forts de cette session fut la signature de la convention de cession de l’Observatoire des TIC de l’Afrique centrale par le consortium ENSPY-SUP’PTIC. Ce projet, soutenu par l’Union européenne à hauteur de 2 millions d’euros, a pour objectif de fournir un outil stratégique aux décideurs, fondé sur des indicateurs fiables validés par l’UIT, pour influencer positivement les politiques numériques des six pays participants.

Les discussions ont également porté sur des enjeux majeurs tels que le suivi de l’initiative de Free Roaming en Afrique centrale, la coordination des fréquences transfrontalières et la mise en place d’une nouvelle charte graphique et d’un logo pour l’Artac. La question des cotisations annuelles des membres a été abordée, avec une augmentation proposée à 20 millions de FCFA à partir de 2026, renforçant ainsi le soutien financier à l’organisation. Les décisions et recommandations qui en ont découlé visent à améliorer le fonctionnement de l’Artac et à affiner le cadre réglementaire des télécommunications en Afrique centrale.

Un accent particulier a été mis sur l’importance d’une étude sur le statut juridique du siège de l’Artac et la nécessité d’optimiser la gestion des fréquences aux frontières pour une meilleure harmonisation des services. Alors que les régulateurs se préparent pour la prochaine session ordinaire prévue en février 2026 à Kinshasa (RDC), il est clair que l’Artac s’engage sur la voie d’une régulation renforcée et d’une modernisation incontournable du secteur des télécommunications en Afrique centrale.

Elise Nguélé

Rédaction
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