(BFI) – Moins de deux ans après sa mise à l’écart, le Gabon retrouve sa place pleine et entière au sein du Commonwealth. Cette décision historique, rendue publique le 15 juillet 2025 par le groupe d’action ministériel de l’organisation, consacre le retour de la confiance internationale dans le processus de transition conduit par le président Brice Clotaire Oligui Nguema.
Le ministre des Affaires étrangères, Michel Régis Onanga Ndiaye, a défendu le bilan des réformes engagées devant les représentants des États membres. Le respect des engagements électoraux, l’annonce des législatives pour septembre et le retour progressif à l’ordre constitutionnel ont pesé dans la levée de la suspension imposée en septembre 2023, après le coup d’État militaire du 30 août.
Cette réintégration s’ajoute à la levée progressive des sanctions prononcées ces derniers mois par la CEEAC, l’Union africaine et les États-Unis. Autant d’avancées que Libreville doit à la stratégie diplomatique portée par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, à la tête du pays depuis la transition.
Au-delà de l’enjeu symbolique, cette décision rouvre la voie à une coopération renforcée avec les membres du Commonwealth, tant sur les plans économique, institutionnel que culturel. Elle pourrait également favoriser l’accès à des financements spécifiques et des programmes de développement. Pour le gouvernement gabonais, cette réintégration marque une étape décisive vers la consolidation de la transition et la reconstruction de la légitimité internationale du pays. Reste désormais à réussir l’échéance cruciale de septembre prochain.
Pour rappel, le Commonwealth regroupe 56 pays, dont la majorité d’anciennes colonies britanniques. Le Gabon, membre depuis 2022, y a vu un moyen d’élargir ses partenariats sur la scène internationale.