(BFI) – Du 19 au 22 novembre dernier à Yaoundé s’est tenu la Semaine internationale de l’investisseur de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), avec à la clé une vaste campagne de sensibilisation dans les grandes écoles et universités du Cameroun. Cette initiative est portée par la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf).
« Dans un monde en perpétuelle mutation, la technologie transforme en profondeur le paysage financier. La finance digitale émerge comme un puissant levier, non seulement pour améliorer l’accès aux services financiers, mais aussi pour rendre les transactions plus rapides, plus sûres et moins coûteuses. Les étudiants, futurs professionnels, sont au cœur de cette révolution » a indiqué Jacqueline Adiaba Nkembe, présidente de la Cosumaf dans sa conduite des débats essentiels sur la finance digitale et les défis économiques modernes.
Placée sous le thème : « La technologie et la finance digitale, les cryptoactifs et la finance durable », l’enjeu de cette initiative, apprend-on, est de « sensibiliser nos étudiants à l’importance de la finance digitale qui s’invite chez nous à travers les fintechs, la finance participative », justifie la présidente.
À travers cet événement sur l’éducation financière, Jacqueline Adiaba Nkembe a voulu inculquer à la jeunesse des pays membres les bonnes attitudes de l’investisseur intelligent pour booster les économies. « Face aux défis environnementaux et sociaux actuels, il est crucial que notre système financier s’oriente vers des pratiques responsables. Investir dans la durabilité n’est pas seulement un choix éthique, c’est aussi une stratégie d’avenir. En tant qu’étudiants, ils ont le pouvoir de façonner un monde où le profit et la responsabilité sociale vont de pair » a-t-elle fait savoir. Les amphithéâtres : de l’Université catholique de l’Afrique centrale, de l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (Iric), de l’École supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic) et de l’École nationale d’administration et de magistrature (Enam), ont accueillis cet événement sous-régional.
Il s’est agi, entre autres, d’apprendre aux étudiants comment fonctionne le marché financier et la culture boursière. « Elle n’est pas propre au marché financier de l’Afrique centrale. L’objectif premier, c’est de sensibiliser les investisseurs à ces instruments et surtout aux risques associés à leur manipulation, car on a coutume de dire que lorsqu’un rendement est élevé, le risque l’est aussi », a-t-elle précisé alors qu’elle entamait les débats à l’Université catholique de l’Afrique centrale le 19 novembre dernier.
La gestion collective, thème central de cette journée ( du 19 novembre, ndlr) offre plusieurs innovations destinées à diversifier les produits et à renforcer la sécurité des placements. Pour la Cosumaf, il s’agit d’un levier pour la mobilisation de l’épargne au service de notre économie et répond aux besoins des différentes catégories d’investisseurs, notamment les particuliers, les jeunes.
André Noir