(BFI) – Le Compte Unique du Trésor (CUT) est un dispositif de gestion des finances publiques qui vise à centraliser les ressources de l’État, améliorer la transparence et rationaliser les dépenses publiques. Plusieurs pays africains ont récemment pris des mesures pour mettre en œuvre ce système, dans le cadre de réformes financières soutenues par des partenaires internationaux tels que le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque mondiale. Cette centralisation des comptes permet non seulement de mieux contrôler les liquidités de l’État, mais aussi de renforcer la confiance des citoyens et des investisseurs dans la gestion publique.
Le Cameroun est l’un des premiers pays à avoir adopté le CUT dans le cadre de ses efforts pour améliorer la gestion de ses finances publiques. En centralisant les comptes de l’État, le Cameroun espère réduire les risques de détournement et de mauvaise gestion des fonds publics. Cette initiative s’inscrit dans un vaste programme de réformes visant à renforcer la transparence et la responsabilité financière au sein de l’administration publique. A l’instar du Gabon qui a récemment acté la création de son Compte Unique du Trésor, le voisin Camerounais suit également cette démarche.
La Côte d’Ivoire a également mis en place un CUT dans le cadre de ses efforts de modernisation de la gestion budgétaire. Ce système de centralisation des ressources permettra au pays de mieux maîtriser ses finances publiques, d’optimiser les dépenses et d’accroître la transparence dans l’utilisation des fonds publics. En intégrant le CUT dans son arsenal de gestion, la Côte d’Ivoire vise à répondre aux attentes des citoyens et des partenaires internationaux. Idem pour le Sénégal, qui a fait le choix de la centralisation à travers le CUT.
Le Burkina Faso et le Mali sont également en train d’opérationnaliser le CUT. Ces deux pays ont compris l’importance de cette mesure pour renforcer la gestion des finances publiques, favoriser la transparence et lutter contre les pratiques de mauvaise gestion. En adoptant le CUT, le Burkina Faso et le Mali espèrent non seulement améliorer leur situation financière, mais également regagner la confiance des citoyens et des bailleurs de fonds. Des pays comme le Togo et la Tanzanie travaillent également à l’introduction du Compte Unique du Trésor.
Ces initiatives visent à améliorer la gestion financière, rationaliser les dépenses publiques et renforcer la transparence. En centralisant leurs comptes, ces pays espèrent attirer davantage d’investissements et favoriser un climat économique plus stable. Ainsi, l’opérationnalisation du CUT représente une étape clé pour de nombreux pays africains en quête d’une meilleure gestion des finances publiques et d’une croissance durable. Cette mesure est essentielle pour garantir une meilleure visibilité sur les ressources de l’État et pour faciliter la planification budgétaire. En adoptant ce dispositif, ces pays cherchent à renforcer la discipline budgétaire et à améliorer la traçabilité des flux financiers.