(BFI) – Les solutions d’énergie renouvelable décentralisées, en particulier les mini-réseaux, sont un moyen efficace de fournir un accès à l’électricité en Afrique subsaharienne, notamment dans les zones rurales, où l’extension du réseau n’est pas toujours viable.
Selon un rapport de l’Agence Internationale des Énergies Renouvelables (IRENA) consacré au financement des énergies vertes en Afrique subsaharienne, les investissements hors réseau dans cette région du monde ont fait preuve d’une forte résilience au début de cette décennie, malgré les défis initiaux liés à la pandémie de Covid 19.
Cette résilience maintient la nette progression des investissements dans le hors-réseau qui ont atteint un niveau record de 404 millions $ en 2021, contre un peu plus de 0,5 million $ en 2010. Le rapport souligne également que le continent dans son ensemble a représenté 70 % des investissements mondiaux hors réseau sur la période 2010-2021, attirant 2,2 milliards $.
Par zone, l’Afrique de l’Est a attiré 43 % du total des investissements cumulés en Afrique subsaharienne, soit 952 millions $. L’Afrique de l’Est abritait trois des cinq principaux pays bénéficiaires, à savoir le Kenya, la Tanzanie et le Rwanda.
Sur la période 2018-2021, l’Afrique de l’Ouest a de son côté bénéficié de plus d’investissements que l’Afrique de l’Est. Selon l’IRENA, la région voit se développer un écosystème de détaillants locaux et d’entreprises internationales. Le Nigeria est le moteur de cette croissance, attirant 287 millions $ sur la période 2010-2021.
L’Afrique centrale et l’Afrique australe ont obtenu un total de 93 millions $ en 2018-2021 et comptent particulièrement sur le soutien des politiques publiques et du financement du développement pour stimuler les investissements, selon l’Agence.