(BFI) – C’est à la suite d’un processus rigoureux que le comité technique N° 48, en charge de l’élaboration des normes dans le domaine des technologies et produits alimentaires, a récemment siégé à Yaoundé, en vue d’évaluer les avis collectés lors de l’enquête publique N°15 lancée en janvier 2024 avec pour objectif de recueillir les observations des parties prenantes sur les projets desdites normes, alors en cours d’élaboration.
Les nouvelles Normes Camerounaises, dont le besoin a été exprimé par le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER) et les travaux d’élaboration financés par la Banque Africaine de Développement (BAD), concernent les farines composées, les farines de manioc, banane-plantain, mil chandelle et patate douce. Ces nouvelles normes vont permettre le développement de nouvelles chaînes de valeur et favoriser la mise sur le marché de produits faits à base de matières premières issues du terroir. De plus, les acteurs du secteur de la boulangerie auront une alternative aux pénuries et retards de livraison de blés importés, au profit des farines locales.
Il est important de rappeler que les normes jouent un rôle essentiel dans le secteur agricole pour promouvoir le développement durable, assurer un management environnemental rationnel, et relever les défis mondiaux. Elles contribuent à garantir que les activités agricoles protègent et régénèrent les milieux naturels, soutenant ainsi la durabilité et les investissements dans ce domaine. Il est donc crucial de ne pas négliger l’importance des normes agricoles, car elles ne doivent pas être perçues comme des contraintes, mais comme des outils essentiels pour orienter et améliorer les pratiques agricoles.
Créée par décret présidentiel de 2009, l’ANOR a pour mission de contribuer à l’élaboration et la mise en œuvre de la politique du gouvernement dans le domaine de la normalisation et de la qualité au Cameroun.
Cédric Boyomo