(BFI) – Dans un communiqué, le Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD) a indiqué, ce lundi 13 mai 2024, que la mise en service progressive du BRT sera lancée par le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens (MITTA), Malick Ndiaye, le mercredi 15 mai 2024.
Le BRT, dont les travaux ont commencé en 2020, est un système de bus circulant sur des voies qui lui sont réservées dans une agglomération aujourd’hui affligée par des embouteillages devenus presque permanents sous l’effet d’une urbanisation galopante et d’une expansion constante du parc automobile. Le CETUD, en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité urbaine, a également souligné que toutes les informations officielles concernant le BRT sont disponibles sur leurs canaux de communication officiels et a encouragé les usagers et les futurs clients du BRT à se référer à ces canaux pour obtenir des informations précises sur ce projet.
« Le BRT [est une] révolution des transports de masse, qui règle les difficultés d’aujourd’hui et anticipe sur les problèmes de demain », avait dit l’ancien chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, en présidant en janvier dernier la cérémonie d’inauguration de cette infrastructure de transport de masse. La région de Dakar concentre près de 4 millions d’habitants, soit près d’un quart de la population sénégalaise, et devrait en compter 7 millions en 2040, avait souligné alors Macky Sall pour mettre en exergue la nécessité de résoudre l’équation de la mobilité des Dakarois.
Selon lui, le BRT va contribuer à la prise en charge des transports à Dakar, avec une mobilité régulière, sécurisée et confortable. Avec un linéaire de 18,3 kilomètres jalonné de 23 stations et traversant 14 communes, le BRT réduira considérablement la durée du voyage entre Guédiawaye et Dakar.
Le BRT va transporter quelque 300.000 passagers par jour, selon les autorités sénégalaises et les contributeurs partenaires de l’ouvrage censé fonctionner à l’énergie solaire.Le BRT est un moyen de transport de masse existant dans une petite poignée de villes, dont Bogota (Colombie), Dar es Salam (Tanzanie) et Lima (Pérou), que des ingénieurs sénégalais ont visitées pour mieux élaborer celui de Dakar, avait confié à la presse Khadim Niang, l’un des ingénieurs chargés de sa construction. Le coût du BRT s’élève à 419 milliards de Fcfa, dont les 69 % sont fournis par l’État du Sénégal et ses partenaires économiques et financiers. Le restant du financement, 31 %, provient du secteur privé.
Le Bus Rapid Transit et le Train Express Régional (TER), reliant entre Dakar et la nouvelle ville de Diamniadio, ont été déployés par l’État du Sénégal en tant que solutions adéquates pour moderniser le réseau de transport et améliorer la mobilité urbaine dans la capitale.